Mercredi soir sur TF1, le Premier ministre a abordé diverses perspectives pour la révision de l'assurance chômage, dont une possible diminution de la période d'indemnisation.
L’annonce faite par Gabriel Attal concernant une réforme de l’assurance chômage a provoqué l’indignation des partenaires sociaux. Pour la Confédération générale du travail (CGT), cette annonce est qualifiée d’“inacceptable”, tandis que la Confédération française démocratique du travail (CFDT) rejette l’idée que l’assurance chômage devienne une “variable d’ajustement budgétaire”.
Denis Gravouil, négociateur de la CGT, a exprimé son mécontentement : “C’est inacceptable dans la méthode et dans le fond.” Il regrette que les précaires soient une fois de plus les cibles des réformes. De son côté, Marylise Léon, dirigeante de la CFDT, met en garde contre toute tentative de faire de l’assurance chômage un outil d’ajustement budgétaire.
🔴 Assurance-chômage➡️ “Les annonces [de Gabriel Attal] montrent le mépris profond du gouvernement envers les acteurs sociaux“, estime Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT. pic.twitter.com/Xh0dVRxQwN
— franceinfo (@franceinfo) March 28, 2024
Le président de la Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres (CFE-CGC), François Hommeril, considère de son côté que l’annonce de Gabriel Attal relève du “discours populiste”. Il dénonce une méconnaissance totale de la situation réelle des chômeurs.
Dans son annonce, Gabriel Attal a évoqué trois pistes pour la réforme de l’assurance chômage : réduire la durée d’indemnisation, toucher à la durée minimale de travail nécessaire pour bénéficier du chômage, ainsi que le niveau d’indemnisation du chômage. Le Premier ministre a demandé à la ministre du Travail de préparer de nouvelles négociations en vue d’une réforme plus globale de l’assurance chômage.