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Fécondité: pourquoi la France n’est plus la référence européenne

Fécondité: pourquoi la France n’est plus la référence européenne
Publié le 15 févr. 2024 à 20:16, mis à jour le 27 févr. 2024 à 09:48

Le 16 janvier dernier, l’Insee publiait le «Bilan démographique 2023» de la France en titrant sur la «chute» de la fécondité. Le même jour, le président Emmanuel Macron appelait à un «réarmement démographique» de la France lors de sa conférence de presse.

Au-delà de la polémique que peut susciter l’expression employée par le président, la baisse de la fécondité est-elle aussi forte que ne laissent présager les indicateurs publiés? L’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) a en effet connu une baisse de 6,8% en un an, ce qui est inédit en France. Il atteint 1,68 enfant par femme en France entière et probablement 1,65 en France métropolitaine, soit le plus bas historique.

Que nous apprend cette chute de 2023? La France est-elle encore une exception à l’échelle européenne? Cette baisse est-elle ou non le signe d’une baisse durable? Le niveau atteint en 2023 reflète-t-il le niveau réel de la fécondité en France?

Fécondité: la France deviendrait-elle un pays européen comme les autres?

Les naissances de l’année 2023 correspondent aux conceptions entre le mois d’avril 2022 et le mois de mars 2023, période durant laquelle la décision d’avoir un premier enfant ou un enfant de plus a probablement été compliquée pour de nombreux couples. Ils semblent avoir préféré renoncer temporairement ou définitivement à leur projet de parentalité face aux nombreuses incertitudes: inflation, blocage du…

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