Quand Federer évoque la fin de Nadal

Invité jeudi de Télématin au lendemain de son passage à la Courneuve pour inaugurer un nouveau court, Roger Federer a évoqué sa retraite mais aussi la fin de carrière de Rafael Nadal. L'ancien champion suisse, impressionné par la longévité de l'Espagnol, ne cache pas qu'il aimerait que son ex-rival prolonge le plus longtemps possible.
Lorsque les premières balles redonnent vie à Roland-Garros, Roger Federer n'est jamais très loin. Cette semaine, l'ancien champion, aujourd'hui âgé de 42 ans et retraité depuis septembre 2022, était même tout près : à La Courneuve, où il a inauguré un nouveau court de tennis tout en couleurs. Au lendemain de ce crochet par la banlieue parisienne, la légende suisse était l'invité jeudi de Thomas Sotto dans l'émission Télématin sur France 2 dans le cadre des "Quatre Vérités". L'occasion notamment pour le jeune retraité d'évoquer la fin de carrière de Rafael Nadal, dont la longévité l'impressionne.

"C'est très intéressant de suivre ça de loin pour moi, car je sais comment j'ai vécu la fin. Même si c'était un peu différent, car je n'ai plus joué du tout jusqu'à ce dernier double à la Laver Cup (...) Ce que je vois, c'est que c'est quelqu'un qui essaye vraiment d'être sur le terrain. S'il dit : "ciao", c'est sur le terrain et pas sur son canapé, et ça, j'adore, parce qu'on voit qu'il est loin d'être à cent pour cent", avoue Federer, qui espère de tout cœur que son ancien rival ne tournera pas la page trop vite. "Il faut qu'il choisisse ce qu'il veut faire et comment il veut le faire. Je n'ai pas de mot à lui dire par rapport à ça. J'espère juste qu'il pourra jouer beaucoup plus longtemps qu'on ne le pense. La question, c'est son corps, comme il le dit très honnêtement."

Federer : "Ce qui me manque le plus ? les fans"

Pour être déjà passé de l'autre côté de la barrière, l'ancien numéro 1 mondial, vingt sacres en Grand Chelem à son actif, sait que ce ne sont pas les entraînements qui devraient manquer à Nadal une fois qu'il aura tiré sa révérence lui aussi.

"Ce qui me manque le plus ? Ce sont les fans du monde entier. J'adore jouer au tennis, mais ça, je peux toujours le faire avec mes enfants ou avec mes copains en vacances. La compétition me manque, mais il y a aussi cet énorme soulagement de ne plus devoir m'entraîner pendant quatre heures par jour ou de devoir jouer des matchs quand tu n'es pas à cent pour cent. Cela, ça ne me manque pas."