Djokovic : « Peu d’attente mais beaucoup d’espoirs »

A la veille de son entrée en lice, contre le Français Pierre-Hugues Herbert, Novak Djokovic a fait un point devant la presse sur ses ambitions et son état d'esprit à l'aube de cette nouvelle édition de Roland-Garros qui le verra défendre son titre. Mais sans trop y croire, à entendre le numéro 1 mondial.
« Peu d’attente mais beaucoup d’espoirs » Novak Djokovic ne peut pas être plus clair en ce qui concerne ses ambitions à l'aube de débuter la défense de son trophée de l'année dernière à Roland-Garros, mardi face au Français Pierre-Hugues Herbert. Le numéro 1 mondial avait déjà évoqué son état d'esprit au moment de retrouver ces courts du stade parisien qui lui avaient si bien réussi lors de la dernière édition, la semaine dernière à Genève (un tournoi qu'il n'avait pas prévu de disputer à l'origine) après avoir été de nouveau stoppé aux portes de la finale.

Lundi, lors d'une nouvelle conférence de presse, le Serbe a tenu un discours plus ou moins similaire. En gros : il ne se fait guère d'illusion mais aimerait pouvoir croire au miracle. C'est précisément en croisant les doigts pour retrouver son meilleur tennis à Paris alors qu'il n'y est pas encore parvenu cette saison que l'homme aux 24 sacres en Grand Chelem et qui ne cache pas "vouloir vraiment marquer l'histoire de ce sport et gagner les plus plus grands titres", à commencer par Roland-Garros de nouveau, entend avancer pas à pas dans le tournoi.

Djokovic : "Prendre les choses au jour le jour"

"Mon approche va donc être beaucoup plus concentrée sur le jour le jour pour essayer de construire une dynamique", avoue le tenant du titre, qui souhaite de tout cœur qu'il n'aura pas à revoir ses ambitions à la baisse, mais ne peut pas pour autant rêver de conserver le trophée à ce jour étant donné son début de saison.

"Mes espoirs et mes objectifs sont les mêmes qu'avant, mais je dois diminuer mes attentes et les réduire en ne réfléchissant pas trop à long terme et prendre les choses plus au jour le jour pour développer et reconstruire mon jeu. Parce que c'est ce que j'essaie de faire, de rejouer de manière constante à un bon niveau. Si on veut aller jusqu'en finale, c'est nécessaire." La finale, le "Djoker" en est encore très loin. Peut-être même plus loin que jamais. S'il y a bien un joueur qu'il ne faut pas enterrer même quand il semble au plus mal, c'est toutefois lui, donc méfiance.