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Antoine Dupont se distingue encore

Antoine Dupont se distingue encore
Publié le 26 mai 2024 à 00:34, mis à jour le 25 mai 2024 à 23:08
Antoine Dupont a été désigné meilleur joueur de la Champions Cup conclue ce samedi sur le sacre du Stade Toulousain.
Et de six ! Sixième sacre européen pour le Stade Toulousain, tombeur ce samedi après prolongation du Leinster en finale de la Champions Cup (31-22). Un nouveau triomphe collectif sublimé à titre individuel par le titre de meilleur joueur de la compétition décerné à Antoine Dupont – le phénomène de l’institution haut-garonnaise.

Une fois encore, le demi de mêlée s’est illustré par sa grinta, capable de gratter pas moins de quatre ballons ce jour tout en pesant à l’offensive avec maestria. Dans la course à cette énième distinction individuelle, Antoine Dupont  a fait la nique à quatre de ses opposants du jour: Caelan Doris, Jamison Gibson-Park, James Lowe et Dan Sheehan – tout en se jouant également de Courtney Lawes (Northampton), Fin Smith (Northampton) et Marcus Smith (Harlequins).

« Plus c’est dur, plus ça fait plaisir »


Déjà MVP de l’édition 2021 de la Champions Cup – la précédente consécration continentale des Toulousains – l’international tricolore ne boudait pas son plaisir à chaud, ainsi relayé par L’Equipe: « Ce sont des émotions dures à décrire avec des mots. On s'entraîne tellement dur pour ça. Quand on est aussi proche de la toucher, on sait qu'il faut arriver jusqu'au bout. On a eu la chance de la soulever il y a trois ans. On connaît la difficulté de la remporter et on avait échoué deux fois lors des demi-finales les deux dernières années. Cette année, on sentait vraiment qu'on avait la capacité d'aller au bout. C'est vraiment un pur bonheur. »

Et d’ajouter quant au scénario de la rencontre: « Quand on arrive dans une prolongation, on sait qu'on doit aller chercher dans nos retranchements. On rentre dans le money-time et il n'y a plus de question à se poser. Il faut se lancer dans la bataille, ne rien lâcher, s'entraider avec un état d'esprit hors du commun. Dans ces minutes-là, ça se joue surtout dans la tête. C'est là-dessus que le vainqueur allait être déterminé. […] On a aussi l'expérience de ces moments-là pour ne pas s'affoler, rester nous-mêmes, continuer à jouer notre rugby et garder cette confiance. Plus c'est dur, plus ça fait plaisir à la fin mais si ça avait pu être plus simple, on aurait dit ok… »
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