Le Real Madrid s’est qualifié pour la finale de la Ligue des champions mercredi soir aux dépens du Bayern. Non sans une polémique arbitrale.D’aucuns saluent la résilience de ce Real Madrid, 14 fois lauréat de la C1 dans son histoire et convié à sa 18
e finale suprême le 1er juin prochain à Wembley. Pour ce faire, la Maison blanche est encore revenue du diable vauvert, mercredi à Bernabeu, en renversant le Bayern (2-1), qui a pourtant mené au score jusqu’à la 88
e minute et la première réalisation d’un Joselu double buteur (88
e, 90
e+1).
Une fin de match folle marquée dans ces derniers instants par un but invalidé des Bavarois. Sur
l’empressement du corps arbitral à signaler un hors-jeu guère évident. Sans possibilité d’un recours à l’assistance vidéo puisque le coup de sifflet de M. Marciniak a retenti avant que la reprise de Matthijs De Ligt ne fasse mouche.
« Il y a forcément une embrouille »
«
J'ai un sentiment étrange. Mais lever son drapeau sur cette dernière action, quand tu ne peux pas être certain qu'il y a hors-jeu à 100%, d'avoir les tripes de lever ce drapeau dans une situation comme ça, c'est une énorme décision. Et c'était la mauvaise », dixit Thomas Tuchel, le coach munichois, furibard en conférence de presse à l’issue de la rencontre. «
L'arbitre a encore une chance de ne pas siffler, quand il voit ça et qu'on gagne le deuxième ballon et qu'on tire dans les cinq secondes qui suivent. Et il prend quand même la décision de siffler. C'est contre toutes les règles, je suis désolé », poursuit l’ancien stratège du PSG, avant de conclure avec fracas: «
Ce ne serait pas arrivé si ça avait été en faveur du Real Madrid ! »
Le sous-entendu est lourd, et partagé par certains observateurs et commentateurs. «
Je comprends la colère des Munichois, tonne Eric Di Meco ce jeudi sur l’antenne de RMC.
Pour moi, ce n’est pas une erreur d’arbitrage, ce n’est pas possible. Je n’ai jamais vu un assistant lever aussi vite son drapeau et l’arbitre siffler aussitôt depuis qu’il y a la VAR, ça n’existe pas. Il y a forcément une embrouille… » Là encore, les soupçons sont suggérés simplement et nul ne se risque à aller plus loin dans les mots. Mais pour beaucoup, le doute est permis.
