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"Ils n'en ont rien à foutre": Clash entre deux coureurs sur le Giro

"Ils n'en ont rien à foutre": Clash entre deux coureurs sur le Giro
Publié le 15 mai 2024 à 20:23, mis à jour le 15 mai 2024 à 18:27
Après la 11e étape du Tour d'Italie, le sprinteur français Hugo Hofstetter a pointé du doigt le comportement dangereux de certains coureurs. En citant notamment le Néo-Zélandais Laurence Pithie, de la Groupama-FDJ.
Treizième de l'étape ce mercredi à Francavilla al Mare, Hugo Hofstetter l'avait mauvaise. Le sprinteur français de l'équipe Israel-Premier Tech en a marre du comportement de certains de ses adversaires, qui prennent trop de risques en course, ce qui provoque de nombreuses chutes.

"On en avait parlé lors d'une conférence, on avait dit que ce serait une bonne idée qu'il y ait des sanctions avec les caméras. Il y a des mouvements qui doivent être revus et qui doivent être sanctionnés, a d'abord commenté l'Alsacien, avant de pointer du doigt un coureur en particulier. Déjà l'autre fois, pour ne pas le citer, il y a Laurence Pithie qui est venu à l'intérieur à 80 km/h, dans une descente. Il y a tout le peloton qui l'a encore vu aujourd'hui à 3 kilomètres de l'arrivée."


"Il faut sanctionner ce genre de mecs"


"Le problème c'est que tu as envie d'être respectueux, de freiner, poursuit Hofstetter. Mais quand tu vois des mouvements comme ça, tu as envie d'envoyer chier. Il faut sanctionner ce genre de mouvements et ce genre de mecs qui est dangereux pour le peloton. Cela amène les chutes qu'il y a encore eu là à 500 mètres de l'arrivée. Il y en a qui vont à gauche, à droite, à gauche, à droite... Ils n'en ont rien à foutre, au bout d'un moment ça fait chier."

Hofstetter fait référence à la chute qui a envoyé au sol Fabio Jakobsen dans l'emballage final. Mais c'est un peu plus tôt que Laurence Pithie, la révélation néo-zélandaise de la Groupama-FDJ, avait fait des siennes. "Il y a eu le rétrécissement de la route à 5 kilomètres. C'est le seul qui ne freine pas, qui vient à l'intérieur, raconte encore Hofstetter à propos de Pithie. Il n'en a rien à foutre des autres. Le problème c'est que tu vas lui parler, il dit que ce n'est pas de sa faute. Au bout d'un moment, il faut réagir."

A noter qu'un coureur a été déclassé à l'issue de ce sprint, mais sans lien avec la chute de Jakobsen. Coupable de s'être déporté et d'avoir gêné Juan Sebastian Molano, Tim Merlier (Soudal-Quick Step) a perdu le bénéfice de sa deuxième place, derrière le vainqueur Jonathan Milan.
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