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Dopage: Le nouvel argument du clan Pogacar

Dopage: Le nouvel argument du clan Pogacar
Publié le , mis à jour le
Alors que les démonstrations répétées de Tadej Pogacar renforcent les soupçons de dopage à son égard, son manager Joxean Matxin met en avant la gestion du calendrier du Slovène, et ses qualités physiques naturelles.
Mais comment fait Tadej Pogacar pour être si fort ? Comment fait le Slovène pour enchaîner les victoires, sur pratiquement chacune de ses courses, des Strade Bianche au Tour de Lombardie, en passant par le Giro, le Tour de France et les championnats du monde ?

Comme c'est souvent le cas en cyclisme, dès qu'un coureur écrase la concurrence, Pogacar fait face à des soupçons de dopage. Mais pour Joxean Matxin, le manager d'UAE-Team Emirates, le secret du n°1 mondial réside dans sa gestion du calendrier.

"Tadej n'a pas eu beaucoup de jours de course cette année, explique le Basque à la Dernière Heure. Il a arrêté sa saison 2023 en octobre et n'a repris qu'aux Strade Bianche, cinq mois plus tard. Avant le Giro, il n'a participé qu'à trois, quatre courses. Et après le Tour, il a coupé durant presque deux mois. On a fait en sorte qu'il ne roule pas trop, puisqu'il est performant presque à chaque fois. Et ce sera encore le cas en 2025."

Pogacar s'est économisé


Dans les faits, et même s'il a "doublé" Giro et Tour de France cette année, Pogacar n'a accumulé que 58 jours de course en 2024. C'est deux jours de moins que son programme en 2021, et quatre jours de plus qu'en 2022. En comparaison, le Slovène a finalement moins couru qu'un Remco Evenepoel (61 jours de course en 2024), qui a pourtant été absent deux mois après sa chute au Tour du Pays Basque.

En outre, Matxin, qui est considéré par beaucoup comme l'homme qui a découvert Pogacar et l'a fait venir chez UAE, met aussi en avant les qualités naturelles de son coureur.

"Le jour où j'ai compris que Tadej était un phénomène comme on en voit très peu dans l'histoire du sport, ça remonte à la Vuelta 2019, explique-t-il. Lors de la 20e étape, il est parti, seul, à 44 kilomètres de l'arrivée. On pensait qu'il était fou, qu'il ne tiendrait pas, mais il a gagné l'étape, s'est hissé sur la 3e marche du podium après avoir menacé le maillot rouge de Roglic. Il avait, bien sûr, des qualités physiques et physiologiques intrinsèques mais aussi un mental hors du commun. Il en faut pour passer 2 h 30 seul devant, comme ce fut le cas lors des championnats du monde !"

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