Cancellara "avec un moteur" ? Van der Poel va beaucoup plus vite

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Alors que grimpeurs actuels améliorent sans cesse les records dans les cols, l'évolution de la vitesse est encore plus spectaculaire sur Paris-Roubaix, où Mathieu van der Poel affole les compteurs, grâce à son matériel de pointe.
Pour beaucoup, c'est le signe que quelque chose cloche dans le cyclisme. Chaque année, des records d'ascension sont battus dans les cols, où les Tadej Pogacar, Jonas Vingegaard & Co rivalisent avec les chronos des Marco Pantani ou autre Lance Armstrong, symboles d'une sombre époque de ce sport.
Puisqu'on ne peut pas parler de dopage (Pogacar et Vingegaard n'ont jamais été impliqués dans la moindre affaire à ce jour, rappelons-le), l'évolution des méthodes de préparation (entraînement, nutrition) et surtout l'amélioration de la qualité du matériel peuvent expliquer ces performances. Et c'est d'ailleurs encore plus spectaculaire sur Paris-Roubaix.
Si vous cherchez les trois éditions les plus rapides de l'histoire de Paris-Roubaix, il s'agit tout simplement de 2024, 2025 et 2023, les trois succès de Mathieu van der Poel. A ce sujet, un post fait le buzz sur les réseaux sociaux. Il explique que le Philippe Gilbert, vainqueur de l'Enfer du Nord en 2019, aurait terminé hors délais cette année.
Avec son temps de 5h58, le Belge aurait terminé à un peu moins de 27 minutes de Mathieu van der Poel, tout juste au-dessus des délais fixés (5h57'58, soit 8% du temps du vainqueur). Pas moins de 117 coureurs sont allés plus vite que lui cette année. Le compte CyclingSpy, qui a été le premier à relever ce fait, apporte toutefois quelques éclairages. Si le parcours est le même chaque année, ou presque, les conditions peuvent changer (notamment le vent), ainsi que le comportement des coureurs dans la première phase de course.
https://x.com/laflammerouge16/status/1912149825975394602
Surtout, c'est le matériel qui a nettement évolué. CyclingSpy évoque ainsi la différence entre le diamètre des roues de Van der Poel, plus grandes que celles utilisées par Gilbert à l'époque. Sans doute utile pour aborder les secteurs pavés.
L'évolution des vitesses moyennes ne se limite d'ailleurs pas qu'aux dernières années. Vous vous souvenez du Fabian Cancellara de 2010, celui qui avait tellement écrasé la concurrence que certains ont pensé qu'il avait un moteur dans son vélo ? Le Suisse s'était imposé à Roubaix avec deux minutes d'avance sur son dauphin, après un raid solitaire de 46 kilomètres. Il l'avait emporté en 6h35, à 39,33 km/h de moyenne. C'est une heure de plus que le temps de Van der Poel, et ses 5h31 à 46,921 km/h de moyenne.
Pour beaucoup, c'est le signe que quelque chose cloche dans le cyclisme. Chaque année, des records d'ascension sont battus dans les cols, où les Tadej Pogacar, Jonas Vingegaard & Co rivalisent avec les chronos des Marco Pantani ou autre Lance Armstrong, symboles d'une sombre époque de ce sport.
Puisqu'on ne peut pas parler de dopage (Pogacar et Vingegaard n'ont jamais été impliqués dans la moindre affaire à ce jour, rappelons-le), l'évolution des méthodes de préparation (entraînement, nutrition) et surtout l'amélioration de la qualité du matériel peuvent expliquer ces performances. Et c'est d'ailleurs encore plus spectaculaire sur Paris-Roubaix.
Si vous cherchez les trois éditions les plus rapides de l'histoire de Paris-Roubaix, il s'agit tout simplement de 2024, 2025 et 2023, les trois succès de Mathieu van der Poel. A ce sujet, un post fait le buzz sur les réseaux sociaux. Il explique que le Philippe Gilbert, vainqueur de l'Enfer du Nord en 2019, aurait terminé hors délais cette année.
Van der Poel affole les compteurs
Avec son temps de 5h58, le Belge aurait terminé à un peu moins de 27 minutes de Mathieu van der Poel, tout juste au-dessus des délais fixés (5h57'58, soit 8% du temps du vainqueur). Pas moins de 117 coureurs sont allés plus vite que lui cette année. Le compte CyclingSpy, qui a été le premier à relever ce fait, apporte toutefois quelques éclairages. Si le parcours est le même chaque année, ou presque, les conditions peuvent changer (notamment le vent), ainsi que le comportement des coureurs dans la première phase de course.
https://x.com/laflammerouge16/status/1912149825975394602
Surtout, c'est le matériel qui a nettement évolué. CyclingSpy évoque ainsi la différence entre le diamètre des roues de Van der Poel, plus grandes que celles utilisées par Gilbert à l'époque. Sans doute utile pour aborder les secteurs pavés.
L'évolution des vitesses moyennes ne se limite d'ailleurs pas qu'aux dernières années. Vous vous souvenez du Fabian Cancellara de 2010, celui qui avait tellement écrasé la concurrence que certains ont pensé qu'il avait un moteur dans son vélo ? Le Suisse s'était imposé à Roubaix avec deux minutes d'avance sur son dauphin, après un raid solitaire de 46 kilomètres. Il l'avait emporté en 6h35, à 39,33 km/h de moyenne. C'est une heure de plus que le temps de Van der Poel, et ses 5h31 à 46,921 km/h de moyenne.
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