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Lessort : « Je n’arrive pas à y croire »

Lessort : « Je n’arrive pas à y croire »
Publié le 27 mai 2024 à 12:50, mis à jour le 27 mai 2024 à 11:08
Vainqueur dimanche soir avec le Panathinaïkos de sa première Euroligue, Mathias Lessort avait beaucoup de mal à réaliser à chaud. En larmes, le Martiniquais est resté longtemps sur le parquet après la victoire des Grecs en finale face au Real Madrid.
La Coupe d'Europe, Mathias Lessort connaît bien. Le pivot français sacré dimanche soir avec le Panathinaïkos aux dépens du Real Madrid en avait déjà remporté deux, avec Nanterre il y a sept ans (la Coupe d'Europe FIBA, soit la quatrième dans la hiérarchie des compétitions européennes de clubs) puis lors de son passage à Monaco lors de la saison 2020-2021, avec ce premier sacre en Eurocoupe pour la Roca Team. Toutefois, le Graal, en basket, c'est l'Euroligue.

Cette même Euroligue que le Martiniquais drafté par les Philadelphia Sixers en 2017 (en 50eme position) mais sans avoir encore le privilège pour autant de goûter à la NBA peut donc désormais se vanter d'avoir soulevée à son tour, puisque l'ancien Monégasque et son équipe sont parvenus à faire chuter dimanche (95-80) les tenants du titre madrilènes, martyrisés par Lessort et les Grecs sur le parquet de Berlin. Le Pana en a profité pour inscrire son nom pour la septième fois au palmarès de la compétition. Pour le natif de Fort-de-France, en revanche, il s'agissait d'une grande première. Le bondissant international français médaillé de bronze avec les Bleus lors des Mondiaux 2019 en Chine n'a pu retenir ses larmes. Au même titre qu'il avait beaucoup de mal à réaliser à chaud.

Lessort : "J'entendais que je n'étais pas assez bon"


"Je repensais à tout ce que j’ai vécu jeune, toutes les galères, toutes les personnes qui m’ont aidé et celles qui n’ont pas cru en moi. Je viens d’une petite île et ça montre à tous les Martiniquais que chacun peut y arriver. De Morne-Vert (sa commune de naissance) au sommet de l’Euroligue, je n’arrive pas à y croire", avoue le champion d'Europe dans L'Equipe.

Auteur de 17 points et 6 rebonds lors de cette finale qui l'opposait à ses compatriotes Causeur, Poirier et Yabusele, "Thias" savourait d'autant plus - il est resté de longues minutes sur le terrain après la rencontre - qu'il n'a pas connu que des moments plaisants au cours de sa longue carrière. Notamment à l'Etoile Rouge de Belgrade, sept ans auparavant alors que l'Euroligue constituait encore une inconnue pour lui. "Je jouais bien et ils ont recruté un autre intérieur. J’entendais que je n’étais pas assez bon pour un candidat au titre, que j’étais un pivot d’Eurocoupe. Mais là, je viens de gagner l’Euroligue." Et de mettre probablement tout le monde d'accord cette fois.
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