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Paganelli ruiné, à la rue, l’histoire sordide

Paganelli ruiné, à la rue, l’histoire sordide
Publié le 04 avr. 2024 à 07:00, mis à jour le 04 avr. 2024 à 05:37
Devenu depuis de nombreuses années l’un des visages emblématiques du football français, Laurent Paganelli n’en a pas moins vécu une après-carrière compliquée.
Pointé du doigt pour ses interviews parfois approximatives, Laurent Paganelli n’en est pas moins l’un des intervenants les plus populaires de Canal+. Sa bonhommie et son sens de la répartie font oublier ses erreurs de traduction ou son apparente méconnaissance de l’actualité football. Apprécié pour son ineffable sourire, l’ancien Stéphanois n’a pas toujours été ce personnage solaire apprécié par ses collègues.

Le natif d’Aubenas a en effet vécu un drame familial, qui a précipité la fin de sa carrière: la mort de son frère. Un décès dont il s’est senti responsable. « En fait, j’ai souvent dit que j’ai arrêté le foot car mon corps ne suivait plus. Ce qui était vrai, car il a pris cher. Mais c’est surtout le décès de mon frère qui m’a fait arrêter le foot. Je prenais des cachets, pfff… Je ne dormais plus. J’étais suivi par un spécialiste qui me disait que je ne pouvais plus continuer, qu’il fallait que j’évacue. C’était la retraite ou alors… Je ne sais pas où j’allais… Je venais d’avoir mon fils Junior. Il avait six mois. Il fallait arrêter », avait-il confié à Ouest-France en 2021.

"Je finissais dans la cabine téléphonique"


Et plus récemment son épouse a elle aussi évoqué cette terrible dépression. « Laurent a fait une longue dépression. C’était grave, grave. Deux ans… Des clubs l’ont approché, mais il ne pouvait pas jouer. Il était à plat. C’était comme une maladie », a-t-elle souligné. Laurent Paganelli était alors au bord du gouffre, psychologiquement mais également financièrement. Et la proposition de Canal+ de rejoindre la chaîne cryptée a fait office de bouée de sauvetage.

« Canal m’a permis de vivre de ma passion. Lorsque j’ai arrêté le foot, je n’avais rien », avait-il raconté à So Foot, expliquant avoir dû dormir dehors lorsqu’il était sur Paris, incapable de financer un logement dans la capitale: « À l’époque, j’étais à la pige, au match. Se faire 1 000 € en un mois était un miracle. J’ai dormi dans la gare de Lyon, au début. On se faisait virer à 2 h du matin, je finissais dans la cabine téléphonique.»  
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