Gros coups de gueule après le triathlon féminin
Publié le 31 juil. 2024 à 18:15, mis à jour le 31 juil. 2024 à 16:49
Alors que le triathlon des JO de Paris a fini par avoir lieu, couronnant Cassandre Beaugrand chez les femmes, les Espagnoles n'ont pas caché leur colère contre l'organisation.
Dans la dernière ligne droite, il n'y a pas eu photo. Cassandre Beaugrand a remporté le triathlon dames des Jeux Olympiques de Paris, en s'adjugeant une course qui n'était pas certaine d'avoir lieu en raison des doutes sur la qualité de l'eau de Seine.
Ce long feuilleton a connu un épilogue doré pour la France, mais tout le monde n'a pas aimé le déroulement des choses. "Je pense que la Fédération Internationale s'est un peu moquée de nous", a ainsi pesté l'Espagnole Anna Godoy (17e), qui regrette d'avoir découvert les conditions de nage le jour de l'épreuve, après l'annulation de plusieurs entraînements ces derniers jours.
Elle n'est pas le seule à être en colère, puisque Miriam Casillas Garcia (33e) a également poussé un gros coup de gueule sur l'organisation de cet évènement. "Ils n'ont pas du tout pensé aux athlètes. Ici, ils ont pensé davantage à la scène, à l'image, à la rendre belle et à vendre le fait de pouvoir se baigner dans la Seine, ce qu'ils voulaient depuis l'attribution des Jeux. Rien n'a été pensé à la santé des athlètes", a pesté la triathlète auprès de Marca.
https://x.com/Eurosport_FR/status/1818544661255827810
"Si on avait pensé à la santé des athlètes, cela n'aurait pas été fait ici et il y aurait eu un véritable plan B, a-t-elle ajouté. Ils ont eu 8 ans pour préparer les Jeux, chaque année ça se dégrade. C'est dommage. Il vaut mieux le dire et ne pas se taire."
Selon l'Espagnole de 32 ans, les conditions de nage sont un vrai problème pour les triathlètes, et le problème ne se limite pas à cette épreuve dans la Seine. "Il est arrivé à d'autres occasions que des gens tombent malades. Il y a de nombreux triathlons dans lesquels la moitié de la course a eu une gastro-entérite et même des problèmes majeurs dus à des mois de traitement et d'antibiotiques. Quelque chose qui ruine évidemment votre carrière sportive. Je dis et cela non seulement en tant qu'athlète, mais aussi en tant que médecin", explique celle qui est médecin dans le civil.
Miriam Casillas Garcia va même plus loin en accusant les contrôles de ne pas être fiables. "C'est assez discutable car les tests datent d'hier, ils ont 24 heures de retard et par exemple hier soir il a plu et la qualité de l'eau varie", conclut la triathlète.
Dans la dernière ligne droite, il n'y a pas eu photo. Cassandre Beaugrand a remporté le triathlon dames des Jeux Olympiques de Paris, en s'adjugeant une course qui n'était pas certaine d'avoir lieu en raison des doutes sur la qualité de l'eau de Seine.
Ce long feuilleton a connu un épilogue doré pour la France, mais tout le monde n'a pas aimé le déroulement des choses. "Je pense que la Fédération Internationale s'est un peu moquée de nous", a ainsi pesté l'Espagnole Anna Godoy (17e), qui regrette d'avoir découvert les conditions de nage le jour de l'épreuve, après l'annulation de plusieurs entraînements ces derniers jours.
"Ils ont davantage pensé à l'image"
Elle n'est pas le seule à être en colère, puisque Miriam Casillas Garcia (33e) a également poussé un gros coup de gueule sur l'organisation de cet évènement. "Ils n'ont pas du tout pensé aux athlètes. Ici, ils ont pensé davantage à la scène, à l'image, à la rendre belle et à vendre le fait de pouvoir se baigner dans la Seine, ce qu'ils voulaient depuis l'attribution des Jeux. Rien n'a été pensé à la santé des athlètes", a pesté la triathlète auprès de Marca.
https://x.com/Eurosport_FR/status/1818544661255827810
"Si on avait pensé à la santé des athlètes, cela n'aurait pas été fait ici et il y aurait eu un véritable plan B, a-t-elle ajouté. Ils ont eu 8 ans pour préparer les Jeux, chaque année ça se dégrade. C'est dommage. Il vaut mieux le dire et ne pas se taire."
La qualité de l'eau, un vrai problème
Selon l'Espagnole de 32 ans, les conditions de nage sont un vrai problème pour les triathlètes, et le problème ne se limite pas à cette épreuve dans la Seine. "Il est arrivé à d'autres occasions que des gens tombent malades. Il y a de nombreux triathlons dans lesquels la moitié de la course a eu une gastro-entérite et même des problèmes majeurs dus à des mois de traitement et d'antibiotiques. Quelque chose qui ruine évidemment votre carrière sportive. Je dis et cela non seulement en tant qu'athlète, mais aussi en tant que médecin", explique celle qui est médecin dans le civil.
Miriam Casillas Garcia va même plus loin en accusant les contrôles de ne pas être fiables. "C'est assez discutable car les tests datent d'hier, ils ont 24 heures de retard et par exemple hier soir il a plu et la qualité de l'eau varie", conclut la triathlète.
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