Samuel Le Bihan : ses confidences atroces sur sa jeunesse, "J'ai failli mourir...

Ce 22 septembre 2024 signe le grand retour d'Un dimanche à la campagne. En effet, après les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l'émission présentée par Frédéric Lopez est revenu à l'antenne. Parmi les trois personnalités conviées, il y avait notamment Samuel Le Bihan.

Samuel Le Bihan revient sur sa jeunesse "chaotique"

Et parmi les séquences très touchantes, il y a celle lors de laquelle le comédien, père d'une enfant autiste, revient sur son enfance qui n'a pas été très tendre. En effet, l'acteur révèle que son arrivée au monde a été "un peu chaotique". "Ma sœur avait un an, mes parents étaient assez modestes, et donc ce n'était pas le bon moment. En plus, j'étais un enfant extrêmement turbulent, je cassais tout, je n'arrêtais pas de me blesser", s'est-il souvenu. Et en effet, Samuel Le Bihan a bien failli perdre la vie : "J'ai failli mourir plusieurs fois. Par exemple, ma mère est en train de repasser, je débranche la rallonge et je l'avale. J'ai une grosse cicatrice. J'avais deux ans. Je me suis tranché l'artère en tombant. J'ai manqué de me noyer. Ce n'était que des trucs comme ça".

"C'est ton père qui t'a sauvé la vie"

Une enfance totalement folle pour celui qui incarne Alex Hugo. Ses parents ont alors eu beaucoup de courage et de patience : "Mon père passait son temps à essayer de me récupérer. Alors c'est émouvant parce qu'à postériori, tu te dis que c'est ton père qui t'a sauvé la vie. Il y a quelque chose d'assez joli", a-t-il confié, ému par ces souvenirs. Mais avec cette enfance chaotique, Samuel Le Bihan va développer un sentiment particulier : celui de vouloir la reconnaissance de l'autre. "Ça ne va pas me quitter. Il y a toujours une envie d'être légitime, d'avoir de la reconnaissance. J'ai passé mon temps à chercher ça. Je pense que si je fais des conneries, si je suis instable, c'est pour faire voir que j'existe".

Son besoin d'être reconnu

Et dans sa vie professionnelle aussi, l'acteur va ressentir ce besoin constant d'être adoubé par ses pairs. Quitte à faire des choix parfois douteux. "C'est un moment où je travaille moins, le désir est un peu parti. J'ai fait des mauvais choix. Je suis peut-être un peu allé dans la facilité. J'avais envie de popularité, j'avais envie de succès", a-t-il lâché. "Comme il fallait faire des choses, et qu'il fallait trouver de l'argent, je me suis improvisé producteur, dans des ONG, j'allais faire des reportages…",