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"Et, d'un coup, je vois surgir Teddy Riner" : Marie-José Pérec révèle l'émotion brute derrière la flamme olympique

"Et, d'un coup, je vois surgir Teddy Riner" : Marie-José Pérec révèle l'émotion brute derrière la flamme olympique
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Les cérémonies d'ouverture des Jeux Olympiques tissent des instants magiques dans la mémoire collective, mêlant symboles et émotions pures. Ces moments unissent souvent des légendes du sport dans une communion spectaculaire, captivant des millions de spectateurs émerveillés. Marie-José Pérec, triple championne olympique au parcours aussi brillant que tourmenté, a vécu une telle fulgurance lors des JO de Paris. Portée par la renaissance médiatique que lui offrent ces Jeux dans sa ville d'adoption, l'athlète guadeloupéenne a accepté de lever le voile sur des pans intimes de son histoire. Ses révélations récentes éclairent autant son triomphe que ses combats secrets.

La révélation électrique sous la flamme

Plus de trente ans après ses exploits légendaires, Marie-José Pérec rayonne toujours avec une intensité remarquable. La "Gazelle des années 90" a saisi l'élan des JO parisiens pour publier "Ma vie olympique", un livre offrant un nouveau regard sur son parcours d'exception. Elle confie que cette médiatisation a opportunément rappelé l'incroyable singularité de son doublé historique sur 400 mètres. Toutefois, l'instant le plus marquant pour elle reste l'allumage de la vasque olympique. Sa surprise fut totale lorsqu'elle découvrit Teddy Riner comme coéquipier de cet ultime relais, croyant initialement voir Zinédine Zidane. "…et, d’un coup, je vois surgir Teddy. Je me dis alors : 'putain, c’est lui !'", s’exclame-t-elle encore, évoquant leur étreinte spontanée et leur fierté commune d'être "deux 'Gwada'". Cette étincelle humaine reste gravée comme un moment électrique d'authenticité partagée.

La "descente aux enfers" de Marie-José Pérec

La gloire olympique a paradoxalement précipité Marie-José Pérec dans une profonde détresse après l'abandon traumatisant de Sydney. Elle a révélé en mai 2025 l'ampleur de son calvaire lors de son passage dans "C à vous". "Ça a été vraiment très dur. C'était une descente aux enfers", a-t-elle décrit, expliquant s'être cloîtrée des mois chez elle. La triple médaillée d'or a sombré dans une dépression sévère, perdant jusqu'à l'envie de se laver ou de manger. "J'avais envie de dépression, envie de suicide", a-t-elle avoué avec une rare franchise. Le lynchage médiatique a amplifié son isolement, rendant son retour à la lumière extrêmement douloureux. Même les inquiétudes de sa grand-mère n'ont pu la convaincre de chercher une aide professionnelle, la championne s'étant alors obstinée à montrer une force désormais illusoire.

De la complexité à la légende

L'odyssée sportive de Marie-José Pérec, narrée dans "#MaParole" en juillet 2024, possède tous les ressorts d'un scénario épique. Partie d'une enfance complexée par sa taille en Guadeloupe, elle a explosé sur la scène mondiale à Barcelone en 1992. Son génie athlétique a culminé avec des titres mondiaux et olympiques sous la férule exigeante de Jacques Piasenta. Cependant, leur relation tumultueuse a souvent reflété son caractère indépendant. En quête de renouveau, elle a osé un changement radical en rejoignant l'entraîneur américain John Smith, initialement réticent envers les athlètes féminines. Elle a pourtant triomphé de ces préjugés, s'épanouissant en Californie aux côtés de stars comme Maurice Greene. Cette période américaine demeure pour elle "l’une des plus belles de sa vie", scellant une légende née de défis incessants.

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