Après 25 ans sans contact, Melha Bedia brise le silence sur ses retrouvailles bouleversantes avec son père

Melha Bedia s'est récemment livrée sur sa relation compliquée avec son père dans une interview pour Francetv Slash. Un homme absent pendant 25 ans avec qui elle a renoué grâce à un événement inattendu orchestré par l'actrice Adèle Exarchopoulos. Cette confession touchante révèle une histoire familiale complexe marquée par l'éloignement et une tentative de réconciliation qui, bien que difficile, a ouvert la voie à une forme de dialogue entre père et fille.

Melha Bedia revoit son père grâce à Adèle Exarchopoulos

C'est en 2017-2018 que ce tournant décisif dans la vie de Melha a eu lieu. À cette époque, elle débutait sur scène et cherchait à se libérer de certains blocages personnels. Adèle Exarchopoulos, qui partageait une grande complicité avec la comédienne, l'a ainsi poussée à faire face à ce passé douloureux. « À l'époque, Adèle m'avait dit : 'Tu vas monter sur scène, il faut que tu te débloques' », se souvient-elle. C'est ainsi que, sans trop réfléchir, elles ont décidé de se rendre devant le café de son père, situé à Porte de Clichy et nommé L'Escargot.

Un moment inoubliable

Melha Bedia se souvient de cet instant comme d'un moment à la fois étrange et libérateur : « En vrai, j'ai discuté et ça m'a fait grave du bien. Ça n'a pas tout réglé, mais ça a réglé une partie des choses ». Bien que la rencontre n'ait pas effacé toutes les blessures du passé, elle a en tout cas permis d'entamer un dialogue, souvent difficile dans ces circonstances. Un moment qui a notamment été marqué par la légèreté que son père a immédiatement voulu instaurer : « Il a fait des vannes tout de suite et il y avait un flipper ».

Des retrouvailles difficiles

Renouer avec son père après tant d'années s'apparentait à rencontrer un inconnu. « J'ai vu un inconnu. Mes grands-parents m'ont élevé, mes frères m'ont élevé donc pour moi, c'était mon géniteur » a déclaré Melha Bedia. Cette absence prolongée a ainsi créé un fossé difficile à combler, avec une distance émotionnelle perceptible. La comédienne qui décrit une situation où son père était avant tout une figure abstraite, un homme avec lequel sa mère avait eu des différends, mais pas celui qu'elle considérait comme son « papa ». Cette rencontre a donc été marquée par une certaine gêne. Un sentiment partagé entre familiarité et étrangeté. « C'était très particulier, un peu gênant au début. Je n'arrive pas à lui dire papa, je l'appelais par son prénom, c’était fou ».