“Après la prison, j’aimerais créer une association” : les propos lunaires d’un accusé du procès des viols de Mazan, qui veut aider les hommes à “comprendre le consentement”

Mercredi 2 octobre 2024, le procès des viols de Mazan s’est poursuivi avec l’audition de Thierry P., l’un des 50 coaccusés de Dominique Pélicot. Il a notamment évoqué ses nombreuses pratiques sexuelles déviantes et illégales, et s’est lancé dans une nébuleuse tirade sur… l’importance du consentement.
On croyait avoir tout entendu dans ce procès hors norme, tant la défense des accusés plonge chaque jour un peu plus dans les bas-fonds de l’abjection. Entre les “À partir du moment où le mari était présent, il n’y avait pas viol” et les “On ne se pose pas la question [du consentement]”, sans même parler des tentatives d’“excuses” auprès de Gisèle Pélicot… L’argumentaire des accusés du procès des viols de Mazan est presque aussi révoltant que les faits eux-mêmes. Mais ce mercredi 2 octobre 2024, l’un d’eux est allé encore plus loin dans l’impertinence de ses propos. “On se pince pour y croire, et, en cette fin de journée éprouvante, le fou rire guette”, note même Le Parisien dans son compte-rendu d’audience, soulignant le caractère particulièrement effronté et ridicule des déclarations de Thierry P. Cet homme de 61 ans est jugé, comme les autres, pour “viols aggravés” sur Gisèle Pélicot, (...)
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