Une association parisienne dénonce l'obsolescence programmée dans l'industrie automobile. Selon elle, les constructeurs limitent volontairement la durée de vie de leurs véhicules.
Réglementations durcies, montée en puissance du numérique et véhicules plus difficiles à réparer : après la téléphonie, une association française pointe du doigt mercredi le risque croissant d'obsolescence programmée dans l'automobile. Dans un rapport, "Halte à l'obsolescence programmée" (HOP) appelle les pouvoirs publics à prendre des mesures pour enrayer cette tendance potentiellement coûteuse pour le consommateur et néfaste pour l'environnement, en instaurant notamment un "indice de réparabilité" des véhicules.
Des mesures environnementales… pas si environnementalesLa première cause d'obsolescence des voitures provient paradoxalement d'une volonté de les rendre moins polluantes : certaines villes comme Paris ont interdit l'entrée des voitures les plus anciennes, poussant "de nombreux automobilistes à se séparer d'anciens véhicules thermiques encore fonctionnels (mais polluants)", ce qui "représente un risque d’exclusion de certaines populations", remarque HOP en introduction.
Mais alors que le modèle économique (...)
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