Soba, Sōmen, Rāmen et gyōza, des plats japonais influencés par la Chine

Au Japon, en matière culinaire, nul autre pays n'a autant influencé celui-ci que la Chine.
Du Céleste Empire, l’archipel nippon a importé au VIIIe siècle les soba, ces nouilles fines confectionnées à base de farine de sarrasin.
Des nouilles à la sauce nipponeAussi minces, les sōmen, fabriquées à partir de blé, ont fait leur entrée au Japon à la même époque. Également à base de blé, mais plus larges et épaisses, les udon n’y sont parvenues qu’au XVe siècle. En matière de nouilles, le puissant voisin de l’Ouest a toujours fait autorité.
Le nom des nouilles japonaises est emprunté au nom original chinoisAu cours des années 1900, des cuisiniers chinois installés dans la ville de Yokohama ont introduit une nouvelle spécialité qui a fait florès : les rāmen (du mandarin lāmiàn), des nouilles de blé tendre servies dans du bouillon.
Ces délicieux petits raviolis en forme de demi-lune mi-grillés, mi-vapeurCette histoire de pâtes ne saurait se terminer sans évoquer les gyōza. Popularisés après la Seconde Guerre mondiale, ces raviolis pékinois (jiaozi) ont été peu à peu "japonisés". Plus fins, plus croustillants et plus riches en saveurs, les gyōza ont fini par surpasser les originaux.
Cuisine japonaise (...)
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