Les États-Unis et le Japon collaborent sur une mission d'imagerie dans l'espace. Mais leur instrument phare est une caméra de 36 pixels, une qualité (très) médiocre comparé au standard de l'aérospatiale.
C'est une définition qui ressemble davantage à une faute de frappe : manque-t-il un méga, un giga ? Les agences spatiales américaine (Nasa) et japonaise (Jaxa) travaillent conjointement sur une mission d'imagerie. Pour cela, ils ont placé en septembre 2023 un satellite en orbite intégrant un capteur de seulement 36 pixels.
Ce chiffre n'est pourtant pas une erreur, bien qu'il s'affiche comme ridicule par rapport aux standards de l'industrie, indique TechCrunch. À titre comparatif, le télescope spatial James Webb peut prendre des photos à pluie de 1,5 million de kilomètres de la Terre avec une qualité de 122 mégapixels. Soit une définition près de 3,4 millions de fois plus grande.
Étudier la composition et le mouvement des objets émettant des rayons XMais cet écart s'explique par la nature de la mission Xrism (pour mission d'imagerie à rayon X et de spectroscopie). Depuis qu'il a rejoint l'espace, l'instrument Resolve scrute bel et bien le cosmos. Mais son objectif n'est pas de le photographier. (...)
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