Après avoir dirigé pendant 14 ans, le parti conservateur semble sur le point de céder sa place au parti travailliste, en tête selon les récents sondages. Celui-ci sera-t-il à la hauteur de cette possible transition de pouvoir ?
Dernièrement, les scènes de la politique britannique ont été ébranlées par une annonce inattendue. Ainsi, Rishi Sunak, Premier ministre, a convoqué des “élections législatives anticipées le 4 juillet prochain”.
Cette décision surprenante intervient après plusieurs mois de suspense et de signes contradictoires.
Alors que Sunak avait auparavant évoqué la possibilité de nouvelles élections à l’automne, les sondages désastreux pour son camp, combined à une série de nouvelles économiques positives, l’ont finalement convaincu de tenter sa chance plus tôt que prévu.
Rishi Sunak n’est pas sans défis. Son parti conservateur subit une érosion notable de sa popularité, oscillant entre 20% à 25% des intentions de vote. De plus, son mandat a été marqué par une série de difficultés, notamment la hausse des taux d’intérêt et une crise du logement.
Cette situation a engendré une forte impopularité pour Sunak, qui compte aujourd’hui “71% d’opinions défavorables”, contre “51% pour Keir Starmer”.
De son côté, Keir Starmer, leader de l’opposition travailliste, saisit cette opportunité pour promouvoir son parti comme le garant de “la stabilité, économique et politique” du royaume. Selon les sondages, les travaillistes, positionnés au centre-gauche, recueilleraient autour de 45% des intentions de vote, les plaçant en position de favoris pour ces prochaines élections.
En conclusion, les mois à venir promettent une lutte serrée pour le pouvoir, où la stabilité économique et politique du Royaume-Uni est en jeu.