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Le gouvernement de Washington considère que la politique répressive de l'opposition du président Nicolas Maduro se poursuit, à l'approche de l'élection présidentielle. Quels pourraient être les effets de cette situation sur le vote à venir ?
Les Etats-Unis ont décidé de réinstaurer les sanctions contre les secteurs pétroliers et gaziers vénézuéliens. Cette décision résulte de l’obstruction du président Maduro à l’opposition démocratique et notamment la candidate favorite dans les sondages, Maria Corina Machado, interdite de candidature.
Dans cette atmosphère, les élections présidentielles prévues le 28 juillet promettent d’être tendues. Malgré une déclaration émoustillante de “stabilité maximale” de la part de Pedro Tellechea, ministre du pétrole vénézuélien, l’ombre des sanctions américaines et l’inquiétude autour des droits politiques continuent de planer.
L’administration américaine a confirmé qu’elle ne renouvellera pas la licence générale “GL44”, qui permettait temporairement des transactions pétrolières avec le Venezuela. Les entreprises auront jusqu’au 31 mai pour entrer en conformité avec ces mesures, selon les autorités américaines.
Malgré le poids de ces sanctions, le ministre vénézuélien du pétrole maintient une position défensive claire : l’industrie pétrolière du pays ne s’arrêtera pas. Un défi de taille pour un pays déjà sous enquête pour des violations des droits humains et un environnement politique de plus en plus instable.
