Une grande partie des fruits et légumes que nous consommons au quotidien ne sont pas originaires de nos régions. Les échanges mondiaux ont rendu leur culture hors de leur environnement initial possible.
Impossible d’envisager un séjour en Italie sans déguster de bonnes pâtes à la sauce tomate. Les plats en sauce français sont, quant à eux, bien souvent accompagnés de pommes de terre, tantôt fondantes, tantôt croquantes.
Pourtant, ni les tomates ni les patates ne sont, à l’origine, des produits trouvés à l’état naturel en Europe, rappelle Atlas Obscura sur la base d’une carte interactive mise sur pied par le Centre international pour l’agriculture tropicale (CIAT), ainsi que d’une étude menée en 2016 et publiée dans la revue Biological Sciences.
Aujourd’hui, 69 % des récoltes que nous mangeons sont originaires d’un endroit bien plus lointain. Si les humains ont réussi à produire, à coups d’innovations technologiques et d’outils divers – notamment des serres –, des fruits et légumes qui n’étaient jusqu’alors pas cultivés dans leurs champs, cela s’est fait en plusieurs étapes. La première d’entre elles : la colonisation des Amériques et de l’Asie par les Européens.
L’Amérique du Sud, véritable (...)