L'espoir d'un cessez-le-feu s'évanouit de jour en jour, les deux camps restant fermes sur leurs positions. Quelle issue est possible dans ce contexte tendu ?
Le dimanche 5 mai a marqué l’aboutissement d’une réunion au Caire sur un projet de trêve dans la bande de Gaza, mais sans progression significative. Cette impasse persiste après sept mois de conflit entre Israël et le Hamas.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a maintenu une position ferme, réitérant que son pays « ne capitulerait pas » face au Hamas et ne pouvait « accepter » les conditions posées par le mouvement islamiste. Celui-ci exige un cessez-le-feu permanent dans le territoire palestinien comme prérequis à tout accord. Il s’agit notamment de la libération des otages enlevés le 7 octobre en Israël.
Pour sa part, le Hamas a critiqué Netanyahu, l’accusant de « saboter les efforts des médiateurs ». Le Qatar, l’Égypte et les États-Unis, médiateurs de cette tentative de trêve, avaient proposé une cessation des hostilités avec la libération d’otages en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Face à ce blocage, le chef de la CIA, William Burns, est attendu au Qatar pour une réunion d’urgence afin de discuter des moyens de remettre les pourparlers sur les rails. Cette nouvelle intervient alors même que le Forum des familles d’otages a fait appel à Netanyahu, le pressant d’accepter un accord qui permettrait une libération des otages. Le message était clair : « M. Netanyahu, l’histoire ne vous pardonnera pas si vous ratez cette occasion ».
Malgré les tentatives de médiation et les appels au compromis, la situation demeure dans une impasse.