Chaque jour, les deux entreprises phares du e-commerce chinois, Temu et Shein, transportent tant de biens vers les États-Unis que les avions cargos n'y suffisent plus : les chiffres donnent le tournis, et la planète souffre.
Nul besoin de vous faire un dessin (nos talents de stylistes laissent à désirer) : pour l'environnement, l'association de la fast fashion et du commerce en ligne est un véritable désastre.
Surtout si les vêtements viennent de loin, surtout s'ils font des allers et puis des retours pour une taille trop grande ou une couleur plus vive que sur l'écran, et même s'ils s'insèrent ensuite dans une économie circulaire qui, au final et par effet rebond, pousse à plus de consommation encore.
Shein et Temu, géants chinois à la conquête du monde (low cost)Nul besoin non plus, sans doute, de vous expliquer ce que sont les marques Shein et Temu, pour lesquelles vous pouvez d'ailleurs régulièrement apercevoir des publicités dans ces pages, comme dans à peu près toutes les autres. Les deux géants chinois du commerce en ligne se sont déjà taillé la part du lion en Europe, à coups de promotions folles, de prix indécents, de livraisons plus rapides que la lumière (ou presque), et le (...)