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" Le jardin punk doit être facile, pas cher, et rapide à faire "

" Le jardin punk doit être facile, pas cher, et rapide à faire "
Publié le 17 avr. 2024 à 19:55, mis à jour le 17 avr. 2024 à 18:00

Un jardin tiré au cordeau, où la nature est maîtrisée de bout à bout ? Très peu pour lui. Eric Lenoir fait partie de ces nouveaux acteurs qui prônent des espaces plus sauvages, plus riches en biodiversité... et tout aussi beaux et accueillants. Observation, utilisation de l'existant et économie de moyens sont au coeur de sa vision.

Des herbes hautes, des plantes spontanées, une intervention humaine réduite au minimum, aucun produit chimique… Depuis plus de dix ans, le pépiniériste et paysagiste Éric Lenoir cultive à Joigny, dans l’Yonne, sa parcelle du Flérial, devenu l’emblème d’un jardinage respectueux de l’environnement et décomplexé, qui préfère libérer la nature plutôt que de la maîtriser. De cet éden échevelé d’1,4 hectare, primé en 2018 au concours Jardiner autrement, il a fait le terrain d’expérimentation d’un concept qu’il a baptisé le "jardin punk". Rencontre avec un jardinier passionné et iconoclaste.

Vous avez grandi dans les années 1970-1980 dans des cités HLM de banlieue parisienne. Comment devient-on jardinier et paysagiste dans cet environnement ?

J’ai passé mon enfance à Rosny-sous-Bois, et mon adolescence à Marne-la-Vallée. À Rosny, le paysage avait été créé par des (...)

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