logo 24matins

actualites · monde

Etats-Unis : L’Université Columbia suspend l’évacuation des manifestants pro-palestiniens sur son campus

Etats-Unis : L’Université Columbia suspend l’évacuation des manifestants pro-palestiniens sur son campus
Publié le 26 avr. 2024 à 18:00, mis à jour le 26 avr. 2024 à 16:01

Des étudiants, protestant contre la guerre à Gaza, occupent le campus d'une célèbre université américaine. Selon les responsables de l'université, les négociations pour leur départ avancent. Que réserve l'avenir pour cette situation de crise ?

Tl;dr

  • Des étudiants propalestiniens de Columbia protestent contre la guerre à Gaza.
  • Les manifestations se sont généralisées sur les campus américains.
  • Ces mouvements ont suscité des arrestations et des interventions policières.
  • Le gouvernement américain maintient son soutien à la liberté d’expression.

Une vague de protestations sur les campus américains

Dans un contexte de tensions internationales exacerbées par la guerre à Gaza, une fronde d’étudiants propalestiniens n’a cessé de s’étoffer outre-Atlantique. “Le seul outil dont nous disposons, ce sont nos voix”, a déclaré l’une des manifestantes, témoignant de l’intensité de l’engagement des étudiants.

Une mobilisation née à l’Université Columbia

Originaire de l’emblématique université new-yorkaise Columbia, ce mouvement de soutien à la Palestine s’est propagé dans de nombreuses institutions prestigieuses telles que Harvard, Yale et Princeton. Ces étudiants ont bravé l’ultimatum fixé pour évacuer le campus, transformé en village de tentes pour l’occasion. L’administration de l’université, soucieuse de préserver un climat favorable aux études, avait dû recourir à l’intervention de la police, ce qui a suscité des controverses.

Le climat tendu aux Etats-Unis

Sur le terrain, cette situation a conduit à des scènes de répression et d’arrestations. Dans plusieurs universités du pays, les forces de l’ordre ont dû intervenir pour déloger les manifestants. Dans le sud-est des États-Unis, sur le campus de l’université Emory d’Atlanta, les forces de l’ordre sont même allées jusqu’à utiliser des “agents chimiques irritants” face à ce qu’elles ont qualifié de “violence” des manifestants.

La question de la liberté d’expression à l’Université

Pour autant, ce mouvement a également suscité un regain d’intérêt pour la question de la liberté d’expression sur les campus. Certains estiment que ces établissements doivent rester des hauts lieux de débat et de non-discrimination. La Maison Blanche a d’ailleurs réaffirmé le soutien du président Joe Biden à ces valeurs fondamentales. Tandis que d’autres déplorent que ces manifestations de soutien à une cause étrangère puissent mettre en danger certains étudiants et perturber le bon fonctionnement de l’Université.

Derrière cette actualité universitaire, c’est bien la question du conflit israélo-palestinien qui reste in fine au cœur des préoccupations de ces étudiants engagés, mettant en lumière la portée universelle de ce drame humain.

Publicité
Partager
  • partager sur Facebook logo
  • partager sur X logo
  • partager par email logo

À lire aussi sur 24matins: