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Le canon électrique de First Light Fusion bouleverse le déclenchement de la réaction de fusion nucléaire

Le canon électrique de First Light Fusion bouleverse le déclenchement de la réaction de fusion nucléaire
Publié le 20 avr. 2024 à 14:00, mis à jour le 20 avr. 2024 à 12:01

Le canon électrique de First Light Fusion bouleverse le déclenchement de la réaction de fusion nucléaire. Les avancées s'enchaînent dans le domaine.

La fusion nucléaire a le vent en poupe depuis plusieurs années. Mais depuis quelques semaines, les avancées se multiplient. Après les exploits du “soleil artificiel” sud-coréen KSTAR, une start-up britannique a annoncé une nouvelle percée. First Light Fusion avait déjà établi un record de pression dans son générateur de rayons X pulsés. Elle est désormais parvenue à faciliter l’initiation de la réaction nucléaire dans son réacteur d’essai grâce à un procédé atypique.

Le canon électrique de First Light Fusion bouleverse le déclenchement de la réaction de fusion nucléaire

First Light Fusion utilise en effet la fusion par confinement inertiel, une technique au principe similaire à celui d’un moteur à combustion interne, avec une bougie d’allumage pour démarrer la combustion. Ici, c’est un projectile qui est envoyé à très grande vitesse. “Cette méthode permet de créer les températures et les pressions extrêmes nécessaires à la fusion en comprimant une cible contenant du combustible de fusion à l’aide d’un projectile se déplaçant à une vitesse phénoménale”, peut-on lire dans un communiqué. Et le lanceur n’est plus un canon électromagnétique, mais un canon entièrement électrique, ce qui permet à First Light Fusion de multiplier par dix la distance de projection (de 1 à 10 cm).

Les avancées s’enchaînent dans le domaine

Cette distance est très importante puisqu’il faut envoyer un projectile “avec précision, à des vitesses de plusieurs kilomètres par seconde, tout en le gardant à l’état solide lorsqu’il touche le combustible de fusion”. Cette distance entre l’envoi et l’impact avec la cible est appelé distance “standoff”. First Light Fusion ambitionnant de fournir la centrale à fusion nucléaire “la moins risquée, la plus simple et la plus évolutive possible”, il lui faudrait plusieurs mètres pour envisager une installation viable, mais “c’est une étape importante pour First Light et le résultat de beaucoup d’efforts, de temps et de persévérance de la part de toute l’équipe”, comme le rappelle Mila Fitzgerald, qui travaille pour la start-up. Elle en est convaincue, ces améliorations renforcent le choix de l’entreprise de la fusion par confinement inertiel. À suivre !

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