Lenny Martinez, la déception

En très bonne position après le contre-la-montre, Lenny Martinez a été plus en difficulté ce samedi lors de l'étape reine du Tour de Romandie. Le grimpeur de la Groupama-FDJ recule à la 8e place du général.
Ce ne sera pas cette semaine que Lenny Martinez mettra un terme à la terrible série sans victoire des coureurs français sur les courses par étapes de niveau World Tour (le dernier succès en date remonte à Christophe Moreau sur le Dauphiné 2007). Le leader de la Groupama-FDJ n'était pas cité parmi les grands favoris cette semaine sur le Tour de Romandie, mais le fol espoir était permis après sa bonne performance de vendredi sur le deuxième contre-la-montre de la semaine.

Seizième de ce chrono, Lenny Martinez pointait à une prometteuse cinquième place au classement général, à 23 secondes du maillot jaune Juan Ayuso, et à seulement 13 secondes du podium. Avec l'étape reine au programme ce samedi, le grimpeur tricolore arrivait sur son terrain de jeu. Mais la journée a été plus difficile que prévu.

Martinez n'a pas de regrets

Dans l'ascension finale vers Leysin, Lenny Martinez a souffert face au train imposé par l'équipe Ineos, et il n'a pas pu suivre quand le rythme s'est accéléré. "C’était une journée à l’usure. On a bien su gérer dans le dernier col. C’était une vraie étape de montagne. J’ai puisé dans mes ressources aujourd’hui, mais comme tout le monde je pense. C’était une journée pour hommes forts", explique le coureur de 20 ans sur le site de son équipe.

Richard Carapaz (EF Education-Easy Post) a remporté l'étape et Carlos Rodriguez (Ineos-Grenadiers) s'est emparé du maillot jaune à la veille de l'arrivée, alors que le classement général devrait peu bouger dimanche dans une arrivée promises aux sprinteurs. Lenny Martinez, lui, a reculé au 8e rang. "Je voulais garder le top-5, peut-être même l’améliorer, mais je suis quand même satisfait de ne pas sortir du top-10. J’ai tout donné et je n’ai pas de regrets", explique celui qui avait terminé 7e du Tour de Catalogne en mars.