La justice colombienne reconnaît le lien entre changement climatique et déplacements forcés, une décision historique dans un pays marqué par des millions de déplacés à cause du conflit armé. La Cour constitutionnelle souligne que les facteurs environnementaux peuvent causer des déplacements, que ce soit par des catastrophes soudaines ou des processus graduels de détérioration de l'environnement.
La justice colombienne a reconnu que le changement climatique et certains impacts environnementaux constituaient une cause de déplacement forcé, une décision sans précédent dans un pays qui compte déjà des millions de déplacés, victimes du conflit armé. La Cour constitutionnelle, plus haute juridiction du pays, "a examiné le concept de déplacement forcé dû à des facteurs environnementaux et a souligné qu'il peut être causé à la fois par des catastrophes environnementales soudaines et par des processus graduels de détérioration de l'environnement, tels que le changement climatique, la déforestation ou l'acidification des océans", indique un communiqué de l'institution publié lundi soir. La Cour a examiné une action en justice introduite par un couple de paysans âgés de 63 et 66 ans, "déplacés (...)
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