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Paris : des étudiants propalestiniens bloquent un nouveau bâtiment à Sciences-po

Paris : des étudiants propalestiniens bloquent un nouveau bâtiment à Sciences-po
Publié le 26 avr. 2024 à 21:00, mis à jour le 26 avr. 2024 à 19:00

Le soir du jeudi 25 avril, un groupe d'étudiants soutenant la cause palestinienne a pris possession d'un nouveau bâtiment de Sciences-Po Paris, après qu'un nombre d'entre eux a été expulsé par la police d'un autre site de l'établissement la veille.

Tl;dr

  • Des étudiants de Sciencespo Paris ont occupé un bâtiment en soutien aux Palestiniens.
  • Ils exigent que Sciencespo condamne les actions d’Israël et cesse toute collaboration avec ses institutions.
  • Le comité étudiant réclame également l’arrêt de la répression des voix propalestiniennes sur le campus.
  • Des manifestations similaires ont eu lieu dans des universités américaines en lien avec le conflit à Gaza.

Occupation de Sciencespo : un acte de solidarité

le modèle des actions menées dans les universités américaines en soutien à la Palestine.

L’occupation : un message clair

Les étudiants ont pris d’assaut le bâtiment de l’établissement historique du VIIe arrondissement de Paris, apportant leurs oreillers et autres denrées, chantant en chœur : « Même si Sciences-po ne veut pas, nous, on est là. Pour l’honneur de la Palestine et tous ceux qu’on assassine ».

Parmi leurs revendications, figurent la condamnation des actions d’Israël par SciencesPo et la cessation de toute collaboration avec les institutions ou entités complices de l’oppression du peuple palestinien.

Des échos jusqu’en Amérique

Rappelons que cette initiative ne se limite pas aux frontières françaises. En effet, plusieurs universités américaines sont actuellement embourbées dans le tumulte engendré par le conflit à Gaza. Une réalité qui a d’ailleurs été soulignée par Hicham, membre du Comité Palestine de SciencesPo qui déclare : « On se place dans la même ligne que ces universités partout dans le monde ».

Des voix qui ne veulent pas se taire

Ces étudiants n’étaient pas seuls dans leur lutte. Leurs actions ont trouvé un écho auprès d’autres étudiants, rassemblés à l’extérieur de l’établissement pour apporter leur soutien. Selon Gwenn Thomas-Alves, porte-parole de l’Union syndicale lycéenne (USL) : « On dénonce pacifiquement la censure des voix de la paix à Gaza et on essaie de nous réprimer ».

Ces mobilisations étudiantes traduisent une volonté de ne pas rester silencieux face à une situation que beaucoup jugent inacceptable.

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