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Mayotte confirme trois premiers cas autochtones de choléra

Mayotte confirme trois premiers cas autochtones de choléra
Publié le 27 avr. 2024 à 00:00, mis à jour le 26 avr. 2024 à 22:01

Ce vendredi 26 avril, l'Agence régionale de Santé de Mayotte a confirmé la détection de trois premiers cas autochtones de choléra, faisant suite à des cas importés depuis la mi-mars. Que faut-il faire pour éviter une épidémie ?

Tl;dr

  • Trois premiers cas autochtones de choléra identifiés à Mayotte.
  • Probable contamination par une personne malade non-présentée au Samu.
  • La maladie se transmet généralement par l’eau ou des aliments contaminés.
  • Augmentation mondiale des cas de choléra, avec 700.000 observés en 2022.

Un fléau mondial frappe Mayotte

C’est un spectre venant des temps anciens que l’on avait presque oublié qui fait maintenant son apparition à Mayotte. Selon l’Agence régionale de santé (ARS), trois cas autochtones de choléra ont récemment été identifiés, marquant un tournant dans l’histoire de la santé de l’île.

Les détails des cas observés à Mayotte

Mayotte, longtemps épargnée, n’avait vu jusqu’à présent que des cas importés de cette maladie, souvent associée à des conditions de vie précaires. Olivier Brahic, directeur général de l’ARS, a déclaré lors d’une conférence de presse que les individus concernés étaient probablement contaminés par “une personne malade qui ne s’est pas présentée au Samu“.

Le choléra est une maladie sévère souvent transmise par des aliments ou de l’eau contaminés, entrainant des symptômes tels que des diarrhées et des vomissements. Elle peut être particulièrement dangereuse pour les jeunes enfants qui sont plus vulnérables.

Le choléra : augmentation mondiale des cas

Malheureusement, le cas de Mayotte n’est pas isolé. En effet, le monde subit une augmentation significative des cas de choléra. Rien qu’en 2022, 473.000 cas ont été signalés à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), soit le double par rapport à l’année précédente. Plus inquiétant encore, des informations préliminaires indiquent que plus de 700.000 cas ont été répertoriés l’an dernier. Parmi les pays les plus touchés, on compte les Comores voisines, la République démocratique du Congo, l’Ethiopie, le Mozambique, la Somalie, la Zambie et le Zimbabwe.

Cette situation appelle à une mobilisation accrue et à des efforts pour améliorer les conditions sanitaires et d’hygiène dans les régions les plus atteintes. Encourager la recherche et le développement de mesures préventives fiables est également primordial pour contrecarrer cette menace sanitaire majeure.

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