logo 24matins

ERS-2 : Le satellite européen s’est désintégré dans l’atmosphère, confirme l’ESA

ERS-2 : Le satellite européen s’est désintégré dans l’atmosphère, confirme l’ESA
Publié le , mis à jour le

Le satellite, dont la mission d’observation terrestre s’était achevée il y a treize ans, suscitait encore des interrogations sur sa capacité à se désintégrer totalement. Sommes-nous réellement sûrs qu’il ne représente plus aucune menace ?

Tl;dr

  • Le satellite ERS-2 a fini sa vie en entrant dans l’atmosphère.
  • Les opérations pour éviter la dispersion de débris débutèrent en 2011.
  • Presque toute la masse du satellite a été consumée à 80 km d’altitude.
  • ERS-2 a effectué une rentrée atmosphérique contrôlée pour minimiser les risques.

Le voyage final d’ERS-2

Le satellite européen ERS-2, un héros silencieux de l’observation planétaire, a mis un point final à son existence au cœur de l’atmosphère terrestre mercredi dernier.

Selon l’Agence spatiale européenne (ESA), cette fin orchestrée a été entreprise pour éviter que la destruction non contrôlée de cet objet en orbite ne provoque une pluie de débris dangereuse pour d’autres satellites et la Station spatiale internationale (ISS).

Une descente maîtrisée

Lors de la conclusion de cette opération qui a commencé en 2011, l’ERS-2 est rentré dans l’atmosphère à 17H17 GMT en volant entre l’Alaska et Hawaii.

Réduite à une poussière spatiale, l’immense masse de l’ERS-2, 2,3 tonnes à l’origine, s’est consumée à une altitude d’environ 80 km. La rentrée contrôlée du satellite a permis d’éviter les risques d’explosion et de création de débris.

La charte “zéro débris”

Dans le contexte d’une problématique toujours plus forte de débris spatiaux, l’ESA a pris des mesures pour la gestion des fin de vie des satellites. En 2023, l’agence a lancé une charte intitulée «zéro débris» pour les missions spatiales conçues à partir de 2030.

Confrontée à la présence de près d’un million de débris de satellites ou de fusées d’environ un centimètre, assez grands pour “désactiver un engin spatial“en cas de choc, l’ESA tente ainsi de minimiser davantage les risques liés à ces résidus spatiaux.

Publicité

À lire aussi sur 24matins:

Accessibilité : partiellement conforme