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Découvert par un garde-forestier il y a 54 ans, ce caillou d’un kilo est en réalité une météorite

Découvert par un garde-forestier il y a 54 ans, ce caillou d’un kilo est en réalité une météorite
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Découvert par un garde-forestier il y a 54 ans, ce caillou d’un kilo est en réalité une météorite. Un bel exemple d'abnégation et une jolie récompense.

D’après certaines estimations, il tomberait chaque année sur notre belle planète entre “100 000 à 200 000 tonnes de météorites“. Autrement dit, ce genre d’événements est quotidien. Ceci étant dit, la majorité d’entre elles, dont les sublimes étoiles filantes, ne sont que des minuscules fragments. Les trouver et les authentifier n’est pas une mince affaire. Certains y passent leur temps libre. Et pour ce faire, tous les moyens sont bons. Nouvel exemple aujourd’hui avec cette incroyable découverte qui aura pris son temps.

Découvert par un garde-forestier il y a 54 ans, ce caillou d’un kilo est en réalité une météorite

Nous sommes en 1976, dans les Alpes autrichiennes. Josef Pfefferle, garde-forestier, découvre alors une étrange pierre, à peu près de la taille d’un poing, alors qu’il intervient sur une avalanche près du village d’Ischgl. Fasciné, il la ramène chez lui et la met dans une boîte. Rien de fantastique, me direz-vous, vos enfants font probablement cela souvent. Trente-deux ans plus, Josef Pfefferle assiste à un reportage télévisé qui évoque justement une météorite découverte en Autriche. Il repense alors à son caillou. Pour en avoir le cœur net, il l’apporte à une Université pour analyse.

Un bel exemple d’abnégation et une jolie récompense

Les chercheurs qui ont pu étudier la roche avaient entre les mains une météorite d’environ un kilogramme. “C’était une météorite tellement fraîche, et extrêmement bien préservée”, a déclaré au New York Times Maria Gritsevich de l’Université d’Helsinki (Finlande) et spécialiste des sciences planétaires, responsable de l’étude du fragment.

Depuis 1966, le sud de l’Allemagne compte pas moins de 25 caméras qui filment inlassablement le ciel. En étudiant ces images, les scientifiques ont pu déterminer avec précision de quelle météorite il pourrait s’agir. Maria Gritsevich et ses collègues estiment qu’elle proviendrait d’une boule de feu entrée dans notre atmosphère le 24 novembre 1970 au matin. Mais pour Peter Brown, planétologue à l’université Western en Ontario, qui n’a pas participé à la recherche, elle pourrait être plus ancienne encore. L’environnement alpin qui est le sien aurait pu la préserver plusieurs décennies durant, voire plusieurs siècles.

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