Une fonctionnalité de la Nintendo Switch 2 vivement critiquée par les joueurs

La prochaine Nintendo Switch fait déjà l’objet de critiques de la part des joueurs, qui s’inquiètent vivement d’une fonctionnalité particulière. Il ne s’agit pourtant pas de l’autonomie de la batterie, souvent pointée du doigt par le passé.
Tl;dr
- La Switch 2 affiche une réponse d’écran lente.
- Des joueurs évoquent des problèmes de « ghosting » gênants.
- Le ressenti varie selon la sensibilité de chaque utilisateur.
Un lancement record pour la Nintendo Switch 2
À peine commercialisée, la Nintendo Switch 2 s’impose déjà comme un succès matériel indéniable. Pratiquement introuvable en stock, elle s’arroge même le titre de console vendue le plus rapidement dans l’histoire du groupe japonais, selon les chiffres récemment dévoilés par Nintendo. Un démarrage qui ne fait qu’alimenter la ferveur autour de cette nouvelle version, attendue de longue date par les amateurs.
Un écran sous le feu des critiques
Pourtant, derrière l’engouement commercial, un débat technique anime la communauté des joueurs. Plusieurs tests récents – notamment ceux du site spécialisé Monitors Unboxed, relayés par PC Gamer – mettent en lumière une faiblesse inattendue : la lenteur du nouvel écran IPS de 7,9 pouces. Avec une réponse moyenne mesurée à 33 ms en 60 Hz, le panneau fait pâle figure face à nombre d’écrans PC dédiés au jeu vidéo – certains allant jusqu’à trois fois plus vite. Fait surprenant : même la précédente génération de Switch affichait une meilleure performance à ce niveau (21 ms).
L’expérience utilisateur : perceptions divergentes et explications techniques
Chez certains utilisateurs actifs sur Reddit, ces chiffres se traduisent concrètement par des effets de « ghosting », c’est-à-dire des trainées visuelles désagréables lors des mouvements rapides. Voici ce qui ressort des retours les plus fréquents :
- Sensation de traînées visibles lors des déplacements rapides.
- Immersion parfois altérée sur les jeux d’action ou compétitifs.
Selon Jeremy Laid, journaliste chez PC Gamer, cette contre-performance pourrait s’expliquer par l’absence d’overdrive sur l’écran : cette technologie consiste à appliquer une tension supplémentaire afin d’accélérer la transition des pixels, au prix toutefois d’une consommation énergétique accrue – un point déjà critiqué sur l’autonomie de la Switch 2.
Sensibilité individuelle et arbitrages technologiques
Pour autant, tout le monde ne semble pas affecté de la même manière. Durant nos essais approfondis de la console, impossible pour certains testeurs de percevoir ces artefacts visuels au point que cela nuise réellement à l’expérience globale. Ainsi, mon collègue Rory soulignait dans sa chronique que « Nintendo a su éviter toute impression de régression importante avec cet écran qui reste très agréable visuellement ». Une preuve supplémentaire que le jugement final dépend fortement du profil et des attentes du joueur – surtout quand on sait que depuis plusieurs années déjà, Nintendo préfère miser sur l’originalité plutôt que sur la course aux spécifications techniques.