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The Legend of Zelda : et si c’était mieux avant ?

The Legend of Zelda : et si c’était mieux avant ?
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Salués pour leur liberté, les derniers Zelda de Nintendo laissent pourtant en arrière une formule que beaucoup regrettent.

Tl;dr

  • De nombreux fans expriment leur nostalgie pour les Zelda classiques, préférant les donjons complexes et la progression linéaire aux sanctuaires dispersés des mondes ouverts récents.
  • Des éléments clés comme les objets emblématiques, les mécaniques musicales interactives et une narration plus structurée manquent à certains joueurs.
  • Malgré l’évolution vers l’exploration libre, les Zelda traditionnels conservent une forte valeur aux yeux de la communauté.

Le retour en grâce des Zelda traditionnels ?

Tandis que les dernières itérations de la saga The Legend of Zelda, notamment Breath of the Wild et Tears of the Kingdom, ont bouleversé les codes en optant pour un format en monde ouvert, certains fans expriment aujourd’hui leur nostalgie d’une formule plus classique. Si la révolution amorcée par ces épisodes récents a indéniablement rafraîchi l’expérience, elle n’a pas rendu obsolètes pour autant les volets plus traditionnels, tels que Ocarina of Time, Majora’s MaskThe Wind Waker ou encore Twilight Princess.

Des donjons, des objets… et un vrai sens du progrès

On le sent, l’attachement à la structure classique ne faiblit pas. Dans les épisodes récents, les fameux donjons complexes ont cédé la place à une multitude de sanctuaires brefs et indépendants. Cette évolution a certes favorisé l’exploration et offert une liberté grisante. Mais l’équilibre subtil entre exploration, réflexion et affrontements épiques semble moins marqué. Les donjons traditionnels proposaient non seulement des énigmes retorses mais aussi une montée en tension : chaque salle apportait son lot d’ennemis inédits, de mini-boss marquants et d’objets clés indispensables à la progression.

D’ailleurs, le plaisir de découvrir un coffre renfermant un objet emblématique – grappin, arc ou bouclier légendaire – s’est vu largement dilué par le système actuel où armes et équipements sont souvent consommables ou cassables. Les joueurs regrettent parfois ce sentiment tangible d’accomplissement lorsqu’un nouvel équipement débloquait soudain des pans entiers de l’aventure.

Une identité musicale à raviver ?

L’aspect musical, autrefois si central au gameplay via des instruments comme l’ocarina ou la harpe, paraît lui aussi relégué au second plan dans les mondes ouverts récents. Certes, les bandes originales de ces derniers épisodes sont enveloppantes et saisissantes, mais elles se passent d’une interaction ludique qui faisait jadis toute la richesse des aventures de Link.

Voici ce qui manque particulièrement aux jeux actuels selon certains amateurs :

  • Donjons profonds avec énigmes et boss mémorables ;
  • Objets spéciaux uniques, véritables récompenses impactant le gameplay ;
  • Mécaniques musicales intégrées au cœur de l’expérience.

Narration : fragmentation ou immersion ?

Enfin, difficile de passer sous silence le traitement du récit. Les souvenirs disséminés dans l’immensité du monde offrent une vision morcelée : il arrive que certaines scènes-clés échappent purement et simplement au joueur distrait par la liberté offerte. À rebours, un scénario linéaire concentre ses moments forts, garantissant une expérience narrative partagée et sans éclatements intempestifs.

En somme, si l’aventure en monde ouvert séduit par sa grandeur, force est de constater qu’un pan entier de l’héritage des Zelda classiques continue à faire vibrer les cœurs – preuve que ces jeux n’ont rien perdu de leur pertinence.

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