Piaggio transforme son robot suiveur en droïde tout droit sorti de Star Wars

Piaggio a transformé son robot suiveur, initialement reconnu pour son design sympathique, en une machine au look inspiré de l’univers Star Wars, mêlant ainsi technologie de pointe et esthétique futuriste pour séduire les amateurs de science-fiction.
Tl;dr
- Piaggio lance un robot porteur édition Star Wars.
- Prix élevé et navigation intérieure perfectible.
- Potentiel pour l’assistance urbaine à terme.
Un robot pas comme les autres : la tentation Star Wars
Depuis quelques années, la division Fast Forward de Piaggio, bien connue pour sa mythique Vespa, explore un territoire inattendu : les robots d’assistance personnelle. Leur idée ? Créer des compagnons roulants capables de porter vos affaires et de vous suivre partout, limitant ainsi le recours à la voiture pour de petits déplacements. Après avoir lancé un premier modèle, le Gita (prononcez « jee-tah »), séduisant mais hors de portée avec ses plus de 3 000 dollars, puis une version allégée nommée Gitamini, le constructeur mise désormais sur l’enthousiasme des fans de science-fiction.
Quand la technologie rencontre la saga intergalactique
C’est donc tout naturellement que le robot G1T4-M1N1, inspiré par l’univers Star Wars, fait son apparition. Derrière ses autocollants et ses effets sonores inédits fournis par Lucasfilm, il s’agit essentiellement d’une déclinaison du Gitamini, vendue cette fois 2 875 dollars (contre 2 475 dollars pour la version classique). Avec sa capacité à transporter jusqu’à 9 kg sur près de 40 kilomètres d’autonomie et une vitesse max de 10 km/h, le G1T4-M1N1 séduit autant qu’il amuse : il réagit avec enthousiasme ou agitation grâce à ses bruitages « droidesques », loin du simple jouet BB8 connecté.
L’expérience utilisateur : entre émerveillement et limites techniques
Tester ce robot à domicile réserve bien des surprises. Les enfants n’ont pas caché leur joie en voyant l’engin s’activer, mais ont vite regretté de ne pouvoir sortir leur nouveau compagnon dans le quartier. En intérieur, certaines limites apparaissent vite : obstacles au sol difficiles à contourner, escaliers redoutés – le robot préfère stopper net plutôt que reculer ou tenter une manœuvre automatique. À vrai dire, il faut souvent intervenir pour lui indiquer la marche à suivre.
Plusieurs éléments expliquent ces réserves :
- Sensibilité aux obstacles et chutes potentielles (escaliers)
- Nécessité d’une vigilance constante en extérieur contre le vol
- Système de verrouillage manuel perfectible via application dédiée
D’après Greg Lynn, PDG de Piaggio Fast Forward, l’utilisateur reste indispensable pour éviter « les falaises » – comprendre les escaliers ou rebords – que le robot peine encore à anticiper pleinement.
Vers une nouvelle génération d’assistants urbains ?
Si l’utilité réelle du Gita chez soi suscite la prudence, son potentiel reste évident dans certains contextes urbains : imaginez-le suivant parents et enfants jusqu’au parc ou rapportant vos courses à domicile. Toutefois, son prix élevé et ses faiblesses actuelles cantonnent encore ces robots-porte-bagages à une niche. Néanmoins, difficile de ne pas y voir une première étape vers des robots utilitaires domestiques et citadins plus abordables. Le chemin s’annonce long, mais il est déjà tracé… par ces grandes roues si reconnaissables.