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Mark Zuckerberg annonce que l’IA rédigera la majorité du code de Meta d’ici 12 à 18 mois

Mark Zuckerberg annonce que l’IA rédigera la majorité du code de Meta d’ici 12 à 18 mois
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Mark Zuckerberg anticipe que l’intelligence artificielle deviendra un acteur central du développement chez Meta. Selon lui, d’ici un à un an et demi, la majorité du code produit par l’entreprise sera générée par des outils automatisés.

Tl;dr

  • Zuckerberg annonce des IA écrivant la majorité du code chez Meta.
  • Les délais pour cette révolution technologique sont repoussés.
  • Le scepticisme demeure face aux promesses de l’industrie de l’IA.

Des ambitions affichées, mais des délais mouvants

Chez Meta, l’évolution de l’intelligence artificielle n’en finit plus de nourrir les discussions. Lors d’un récent échange avec le podcasteur Dwarkesh Patel, Mark Zuckerberg a réitéré une prédiction déjà formulée : selon lui, « sous douze à dix-huit mois, la majorité du code lié à nos efforts sur les agents IA sera générée par des intelligences artificielles ». Mais le fondateur du géant californien prend soin de nuancer. Il ne s’agit pas simplement d’autocomplétion, précise-t-il, mais bien d’agents capables de recevoir un objectif, d’exécuter des tests, d’optimiser et de détecter des failles avec une qualité qu’il juge supérieure à celle d’un très bon développeur.

Des prévisions qui évoluent au fil du temps

Cette déclaration n’est pas isolée. Plus tôt dans l’année, lors d’un passage remarqué – et maladroit – dans l’émission « The Joe Rogan Experience », Zuckerberg misait déjà sur une arrivée rapide : « D’ici à 2025, nous aurons des IA pouvant tenir le rôle d’ingénieur intermédiaire en entreprise et écrire du code ». Aujourd’hui pourtant, la perspective semble s’éloigner. À mesure que les mois passent, la concrétisation de cette révolution technique glisse doucement vers le milieu de 2026, au mieux.

Scepticisme croissant autour des promesses de l’IA

Ce glissement progressif interroge. Plusieurs éléments expliquent cette prudence accrue :

  • L’écart entre annonces ambitieuses et réalité technique persistante.
  • L’absence actuelle de solutions capables d’égaler pleinement un ingénieur qualifié.
  • L’incertitude sur le calendrier réel de ces avancées.

À travers ces changements constants, un constat s’impose : il devient difficile pour les observateurs avertis de ne pas questionner la communication enthousiaste entourant les progrès spectaculaires promis par l’industrie. Pour beaucoup, ces déclarations relèvent moins d’une réalité éprouvée que d’une forme habile – voire publicitaire – destinée à maintenir l’intérêt et attirer investisseurs comme talents.

L’attente reste entière… et prudente

S’il apparaît probable que les agents intelligents finiront par transformer profondément la façon dont on conçoit le développement logiciel, force est de constater qu’aujourd’hui encore, aucune technologie ne s’approche vraiment du niveau évoqué par leurs promoteurs. L’avenir dira si les prévisions répétées par Zuckerberg, mais aussi par bien d’autres acteurs majeurs du secteur, franchiront enfin le cap du fantasme pour devenir une réalité tangible dans les bureaux des géants comme Meta.

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