Sinner, prince à New York

Jannik Sinner a remporté l'US Open ce dimanche aux dépens de Taylor Fritz en trois manches (6-3, 6-4, 7-5). L'Italien garnit son armoire à trophée d'un second titre en Grand Chelem après l'Open d'Australie.
Secoué par son affaire de dopage, remontée à la surface avant l'US Open, Jannik Sinner est passé en deux semaines des haillons aux richesses. Blanchi suite à deux contrôles positifs mais sérieusement attaqué, notamment par des joueurs actuels, l'Italien a remporté ce dimanche la finale de Flushing Meadows aux dépens de l'Etats-Unien Taylor Fritz (6-3, 6-4, 7-5), rendant réel son rêve américain. À 23 ans, le n°1 mondial s'adjuge son second tournoi du Grand Chelem en carrière, un peu plus de sept mois après avoir gagné l'Open d'Australie. Et le moins que l'on puisse dire, ce triomphe ne souffre d'aucune contestation.

À l'image de son coup de raquette mal inspiré envoyé dans le filet sur la balle de match convertie par Jannik Sinner, Taylor Fritz a déjoué (34 fautes directes). Extrêmement déçu, a fortiori devant un public acquis à sa cause, il n'a pu retenir ses larmes sitôt la traditionnelle poignée de mains passée au terme des 2h17 de jeu. L'Américain y a cru pourtant. Dans le troisième set, il a breaké l'Italien et s'est retrouvé à un jeu du gain de la manche (3-5). Mais Jannik Sinner a alors retrouvé de sa superbe et aligné quatre jeux d'affilée pour inscrire son nom au palmarès de l'US Open pour la toute première fois.

Sinner étoffe son palmarès

Ce sacre est le 16eme en carrière de Jannik Sinner sur le circuit ATP, le 6eme en 2024. Au rayon des titres majeurs, il a partagé le gâteau uniquement avec l'Espagnol Carlos Alcaraz cette année. Ce dernier, éliminé à la surprise générale au second tour par Botic van de Zandschulp, a ouvert une voie royale au n°1 mondial dans la partie de tableau haute de cet US Open.

L'autre rival on ne peut plus menaçant pour Jannik Sinner, le Serbe Novak Djokovic, a lui aussi mordu la poussière de manière très surprenante au troisième tour contre l'Australien Alexei Popyrin.