Sinner-Alcaraz: hier, demain, aujourd'hui...
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La journée de mardi aura vu le forfait de Novak Djokovic puis les qualifications de Jannik Sinner et Carlos Alcaraz pour les demi-finales de Roland-Garros. Le changement d’ère attendu sur le circuit ATP est en train de s’accélérer.
Il s’en est passé des choses, mardi, à Roland-Garros. Au moins trois moments marquants, dans l’ordre chronologique : le forfait de Novak Djokovic, l’accession à la place de n°1 mondial de Jannik Sinner et la confirmation d’une demi-finale excitante entre l’Italien et Carlos Alcaraz.
C’était la journée d’hier, et c’est aussi le moment où demain est un peu devenu aujourd’hui. Dans un tournoi qui a beaucoup célébré les futurs retraités, entre les adieux de Dominic Thiem, les possibles dernières de Rafael Nadal, de Stan Wawrinka voire de Richard Gasquet, il y a eu ce forfait de Novak Djokovic, tenant du titre de 37 ans, qui a confirmé deux éléments : il y aura un vainqueur inédit à Roland-Garros, et il sera né après 1987 ; pour la première fois depuis 2004, la finale parisienne ne concernera ni Nadal, ni Djokovic, ni Roger Federer.
Il se rapproche donc, ce cap fatidique où le tennis devra découvrir la vie sans son « Big Three ». Mais voilà donc que grandit un nouveau duel, une nouvelle rivalité comme le disent les Américains, entre Sinner et Alcaraz. Les deux hommes de 22 et 21 ans ont rendez-vous en demi-finale, pour ce qui sera déjà leur neuvième affrontement (4-4 jusqu'ici). On espère un gros combat, un nouveau « blockbuster », comme leur quart de finale à l’US Open 2022, achevé à 2 heures du matin après cinq sets acharnés.
https://x.com/clayprop/status/1798098277617054136
L’Espagnol avait pris un temps d’avance en gagnant deux tournois du Grand Chelem, et en accédant à la place de n°1 mondial après sa victoire à Flushing Meadows. L’Italien, né deux ans plus tôt, est en train de le rattraper. Après son triomphe à l’Open d’Australie en début d’année, Sinner accède à son tour au trône. On peut regretter que ce soit le forfait de Djokovic qui officialise le passage de témoin, mais celui-ci commençait à devenir inéluctable. Sinner est de loin le meilleur joueur de cette première partie de saison (33 victoires en 35matches), et il reste sur deux succès probants contre le Serbe, en demi-finale de la Coupe Davis et à Melbourne sur le chemin de son sacre. En patron.
Ils sont donc là et bien là, Sinner et Alcaraz, à point nommé, pour reprendre le flambeau. Avec son sourire habituel, il a encore surclassé Stefanos Tsitsipas en quarts de finale, comme l’an passé. « Ce gamin est juste trop fort », ne peut que constater le Grec, qui semble déjà appartenir à l’ancienne génération. Quant à Sinner, il est apparu à peine ému par son accession à la place de n°1 mondial. L’Italien l’a dit en conférence de presse, il pense surtout à son Roland-Garros, et à son jeu sur terre battue qui n’est pas (encore) aussi bon que celui sur dur.
Les deux ont tout ce qu’il faut pour régner, le tennis, le talent, la personnalité, la mentalité. Ils peuvent aussi compter l’un sur l’autre pour se tirer vers le haut (« Merci à lui, il me pousse à devenir meilleur et à devenir un meilleur joueur », a confié l’Espagnol mardi soir). Il y a juste eu ces alertes physiques, au bras pour Alcaraz, à la hanche pour Sinner, qui posaient de vraies questions avant ce Roland-Garros. Jusqu’ici tout va bien, et il n’y a qu’à prendre place, sur le court ou devant son écran, pour assister à la suite. Ce sera vendredi. Après-demain.
https://x.com/rolandgarros/status/1798095099907240206
Il s’en est passé des choses, mardi, à Roland-Garros. Au moins trois moments marquants, dans l’ordre chronologique : le forfait de Novak Djokovic, l’accession à la place de n°1 mondial de Jannik Sinner et la confirmation d’une demi-finale excitante entre l’Italien et Carlos Alcaraz.
C’était la journée d’hier, et c’est aussi le moment où demain est un peu devenu aujourd’hui. Dans un tournoi qui a beaucoup célébré les futurs retraités, entre les adieux de Dominic Thiem, les possibles dernières de Rafael Nadal, de Stan Wawrinka voire de Richard Gasquet, il y a eu ce forfait de Novak Djokovic, tenant du titre de 37 ans, qui a confirmé deux éléments : il y aura un vainqueur inédit à Roland-Garros, et il sera né après 1987 ; pour la première fois depuis 2004, la finale parisienne ne concernera ni Nadal, ni Djokovic, ni Roger Federer.
Il se rapproche donc, ce cap fatidique où le tennis devra découvrir la vie sans son « Big Three ». Mais voilà donc que grandit un nouveau duel, une nouvelle rivalité comme le disent les Américains, entre Sinner et Alcaraz. Les deux hommes de 22 et 21 ans ont rendez-vous en demi-finale, pour ce qui sera déjà leur neuvième affrontement (4-4 jusqu'ici). On espère un gros combat, un nouveau « blockbuster », comme leur quart de finale à l’US Open 2022, achevé à 2 heures du matin après cinq sets acharnés.
https://x.com/clayprop/status/1798098277617054136
Sinner-Alcaraz, le nouveau duel au sommet
L’Espagnol avait pris un temps d’avance en gagnant deux tournois du Grand Chelem, et en accédant à la place de n°1 mondial après sa victoire à Flushing Meadows. L’Italien, né deux ans plus tôt, est en train de le rattraper. Après son triomphe à l’Open d’Australie en début d’année, Sinner accède à son tour au trône. On peut regretter que ce soit le forfait de Djokovic qui officialise le passage de témoin, mais celui-ci commençait à devenir inéluctable. Sinner est de loin le meilleur joueur de cette première partie de saison (33 victoires en 35matches), et il reste sur deux succès probants contre le Serbe, en demi-finale de la Coupe Davis et à Melbourne sur le chemin de son sacre. En patron.
Ils sont donc là et bien là, Sinner et Alcaraz, à point nommé, pour reprendre le flambeau. Avec son sourire habituel, il a encore surclassé Stefanos Tsitsipas en quarts de finale, comme l’an passé. « Ce gamin est juste trop fort », ne peut que constater le Grec, qui semble déjà appartenir à l’ancienne génération. Quant à Sinner, il est apparu à peine ému par son accession à la place de n°1 mondial. L’Italien l’a dit en conférence de presse, il pense surtout à son Roland-Garros, et à son jeu sur terre battue qui n’est pas (encore) aussi bon que celui sur dur.
Les deux ont tout ce qu’il faut pour régner, le tennis, le talent, la personnalité, la mentalité. Ils peuvent aussi compter l’un sur l’autre pour se tirer vers le haut (« Merci à lui, il me pousse à devenir meilleur et à devenir un meilleur joueur », a confié l’Espagnol mardi soir). Il y a juste eu ces alertes physiques, au bras pour Alcaraz, à la hanche pour Sinner, qui posaient de vraies questions avant ce Roland-Garros. Jusqu’ici tout va bien, et il n’y a qu’à prendre place, sur le court ou devant son écran, pour assister à la suite. Ce sera vendredi. Après-demain.
https://x.com/rolandgarros/status/1798095099907240206
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