logo Sports.fr

Saint-Malo ne s'en est pas remis !

Saint-Malo ne s'en est pas remis !
Publié le
Naomi Osaka s'est invitée au dernier moment au tournoi WTA 125 de Saint-Malo, équivalent chez les femmes d'un Challenger pour les hommes. La championne japonaise, qui constituait évidemment l'attraction de la semaine en Bretagne, a remporté l'épreuve en écartant notamment sur sa route deux joueuses françaises.
Les spectateurs malouins n'en croient toujours pas leurs yeux pour certains. Pourtant, comme avaient pu le faire Elina Svitolina ou encore Sloane Stephens par le passé, Naomi Osaka a bien honoré de sa prestigieuse présence les infrastructures du TCJA Saint-Malo cette semaine. L'Equipe nous révèle ce lundi au lendemain de la victoire de la Japonaise de 27 ans en finale aux dépens de Kaja Juvan - car non contente de participer à ce tournoi WTA 125, soit l'équivalent pour les femmes du circuit Challenger chez les hommes, Osaka l'a emporté - que l'ancienne numéro 1 mondiale (elle est aujourd'hui 48e au classement), un peu comme elle l'avait fait la saison dernière à Rouen, où elle avait déjà constitué l'attraction de la semaine à l'époque, s'est invitée au tout dernier moment via une demande de wild card envoyée par mail par son agent aux organisateurs de l'épreuve.

Difficile évidemment de dire non, d'autant qu'une fois que la présence de la quadruple lauréate en Grand Chelem (deux sacres à l'Open d'Australie et autant à l'US Open) a été dévoilée, la billetterie s'est enflammée. Et celle qui n'avait plus soulevé le moindre trophée depuis son titre à Melbourne en 2021 ni depuis son grand retour sur le circuit après son accouchement (en janvier 2024) en a profité pour retrouver le goût de la victoire, paradoxalement sur cette terre battue où elle est très loin d'être à l'aise.

Osaka : "C'est un peu ironique"


Tombeuse notamment sur son parcours à Saint-Malo, où elle avait fait le déplacement aux côtés de son entraîneur français Patrick Mouratoglou, de deux des compatriotes de son coach, Diane Parry et Léolia Jeanjean (en demi-finales), Osaka, qui a succédé au palmarès à la Tricolore Loïs Boisson, s'en est d'ailleurs amusée ensuite sur X.

"C'est un peu ironique de remporter le premier trophée depuis mon retour sur la surface que je considérais comme ma pire. Mais c'est l'une de mes choses préférées dans la vie : il y a toujours de la place pour grandir et évoluer". Quant à Mouratoglou, il se dit désormais certain que sa protégée peut également embêter les meilleures sur ce terrain qui est loin d'être son jardin. "Je ne vois aucune raison pour qu'elle puisse mal jouer sur terre battue". Après Saint-Malo, Osaka se jaugera cette semaine à Rome. Elle devrait donc être vite fixée.
Publicité

Accessibilité : partiellement conforme