logo Sports.fr

Pegula belle joueuse

Pegula belle joueuse
Publié le
Victime à son tour lundi de Loïs Boisson, sensation française de ce Roland-Garros, Jessica Pegula a rendu après sa défaite un très bel hommage à la jeune Dijonnaise. La numéro 3 mondiale était notamment impressionnée par la qualité de la Tricolore sur les amorties.
Première Française présente en quarts de finale à Roland-Garros depuis Caroline Garcia et Kristina Mladenovic et première invitée par les organisateurs à se hisser à ce stade du tournoi depuis Mary Pierce en 2002, Loïs Boisson constitue l'immense et somptueuse vague de fraîcheur de cette édition 2025 dont elle est également l'incroyable sensation, plus encore pour nous Français.

Encore inconnue avant le coup d'envoi de la quinzaine, la pépite tricolore de 22 ans qui apparaissait au 361e rang au classement WTA avant d'avoir enfin la chance de disputer ce tournoi parisien auquel elle avait dû renoncer un an plus tôt après s'être gravement blessée à un genou bénéficie maintenant à l'aube de peut-être signer un nouvel exploit, mercredi contre Mirra Andreeva, et de s'inviter ainsi dans le dernier carré, d'une cote de popularité indescriptible comme d'un fan club qui n'en finit plus de grossir. Pas de là à dire que Jessica Pegula, qui a à son tour pris de plein fouet l'ouragan Boisson lundi, fasse partie de cette meute de supporters tombés raide dingues de la jeune Dijonnaise.

Pegula : "On dirait qu'elle ne veut frapper que des coups droits"


Néanmoins, après avoir été battue par la Française, la numéro 3 mondiale, bluffée par le jeu pratiqué par la future 120e mondiale (dans le pire des cas) et en particulier par son toucher, lui a rendu un très bel hommage. "Elle alternait avec des balles hautes et des slices bas. Il fallait s’engager sur chaque coup. Elle a servi de mieux en mieux dans les deux derniers sets et elle n’a manqué aucune de ses amorties."

Un éloge qui n'en aurait évidemment pas été un si l'Américaine n'avait pas mentionné le principal atout de Boisson : cette gifle terrible de coup droit qui n'est pas sans rappeler le lasso d'un certain Rafael Nadal. "On dirait aussi qu’elle ne veut frapper que des coups droits, elle est rapide pour se décaler et sa frappe est très lourde…" Pas sûr que Pegula ait envie de croiser de nouveau la route de la Bourguignonne de sitôt. Encore moins sur terre battue.
Publicité

Accessibilité : partiellement conforme