Monfils, ce réajustement qui a tout changé...

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Qualifié pour les huitièmes de finale du Masters 1 000 de Miami, Gaël Monfils, qui affrontera ce mardi Sebastian Kordan pour une place en quarts, profite notamment d'un réajustement technique opéré sur sa deuxième balle sur demande de son coach suédois Mikaël Tillström. Le vétéran français en récolte les fruits aujourd'hui et s'en félicite.
Les non-puristes ne l'ont peut-être pas remarqué. Il n'a pas échappé aux experts de la petite balle jaune en revanche que Gaël Monfils, resté longtemps l'un des seuls joueurs du circuit à à adopter deux techniques différentes en fonction du service qu'il s'apprêtait à délivrer (NDLR : Ses appuis restaient fixes sur sa deuxième balle quand sa jambe droite venait se coller à sa jambe gauche sur la première), frappait désormais ses deux balles de la même façon.
A savoir que, comme il le faisait déjà sur son premier service, mais uniquement sur celui-ci, il débute également maintenant le mouvement de son deuxième service par un relais d'appuis. Et ça, c'est tout nouveau. Très exactement, cela date d'avant le tournoi d'Auckland, en janvier dernier, un tournoi que le vétéran français de 38 ans avait précisément remporté, "La Monf" ajoutant ainsi un treizième titre à son palmarès.
Depuis, le Parisien a conservé ce même geste sur ses deux services, et ce n'est probablement pas un hasard s'il a retrouvé depuis un niveau assez improbable pour un joueur de son âge, au même titre que ce réajustement technique est assurément pour beaucoup dans le très beau parcours une nouvelle fois de notre représentant à Miami, où l'ancien membre du Top 10 tentera mardi de refaire le coup d'Indian Wells pour se défaire de nouveau de Sebastian Korda et de se hisser en quarts de finale du Masters 1 000 floridien.
A l'aube des retrouvailles avec l'Américain qu'il avait dominé dans les deux jeux décisifs de la rencontre le 9 mars dernier dans le désert californien, Monfils avoue dans L'Equipe qu'il a bien fait de suivre la voie tracée par son entraîneur suédois Mikael Tillström. L'intéressé assure d'ailleurs qu'il n'a jamais été question de ne pas aller dans le sens de son coach, en qui il voue une confiance presque aveugle. "Mikael me l'a demandé et je lui fais confiance. Il sent ce qui est mieux et je l'écoute". L'actuel 46eme mondial reconnaît qu'il a tout de suite senti la différence (NDLR : Il gagne désormais 53% de ses points derrière son deuxième service), même s'il lui reste visiblement quelques progrès à faire, à l'entendre.
"Franchement, ce n'est pas si dur de s'adapter techniquement, puisque je sers comme ça en première. Bon, mon timing en deuxième n'est pas encore monstrueux, mais ça passe, alors on continue. Même si quand t'es un peu stressé, c'est propice à rendre le lancer plus aléatoire. Mais au moins, j'y vais, quoi !" Il a bien raison. Car la dernière fois que Tillström avait senti qu'il fallait changer quelque chose dans le jeu de son protégé, il y a neuf ans, ce dernier avait atteint le dernier carré de l'US Open puis disputé le Masters, avant de se hisser à la 6e place mondiale, soit son meilleur classement en carrière. Il faut espérer que ce nouveau réajustement de Tillström l'emmènera aussi haut.
Les non-puristes ne l'ont peut-être pas remarqué. Il n'a pas échappé aux experts de la petite balle jaune en revanche que Gaël Monfils, resté longtemps l'un des seuls joueurs du circuit à à adopter deux techniques différentes en fonction du service qu'il s'apprêtait à délivrer (NDLR : Ses appuis restaient fixes sur sa deuxième balle quand sa jambe droite venait se coller à sa jambe gauche sur la première), frappait désormais ses deux balles de la même façon.
A savoir que, comme il le faisait déjà sur son premier service, mais uniquement sur celui-ci, il débute également maintenant le mouvement de son deuxième service par un relais d'appuis. Et ça, c'est tout nouveau. Très exactement, cela date d'avant le tournoi d'Auckland, en janvier dernier, un tournoi que le vétéran français de 38 ans avait précisément remporté, "La Monf" ajoutant ainsi un treizième titre à son palmarès.
Depuis, le Parisien a conservé ce même geste sur ses deux services, et ce n'est probablement pas un hasard s'il a retrouvé depuis un niveau assez improbable pour un joueur de son âge, au même titre que ce réajustement technique est assurément pour beaucoup dans le très beau parcours une nouvelle fois de notre représentant à Miami, où l'ancien membre du Top 10 tentera mardi de refaire le coup d'Indian Wells pour se défaire de nouveau de Sebastian Korda et de se hisser en quarts de finale du Masters 1 000 floridien.
Monfils : "Bon, mon timing en deuxième n'est pas encore monstrueux, mais ça passe, alors on continue"
A l'aube des retrouvailles avec l'Américain qu'il avait dominé dans les deux jeux décisifs de la rencontre le 9 mars dernier dans le désert californien, Monfils avoue dans L'Equipe qu'il a bien fait de suivre la voie tracée par son entraîneur suédois Mikael Tillström. L'intéressé assure d'ailleurs qu'il n'a jamais été question de ne pas aller dans le sens de son coach, en qui il voue une confiance presque aveugle. "Mikael me l'a demandé et je lui fais confiance. Il sent ce qui est mieux et je l'écoute". L'actuel 46eme mondial reconnaît qu'il a tout de suite senti la différence (NDLR : Il gagne désormais 53% de ses points derrière son deuxième service), même s'il lui reste visiblement quelques progrès à faire, à l'entendre.
"Franchement, ce n'est pas si dur de s'adapter techniquement, puisque je sers comme ça en première. Bon, mon timing en deuxième n'est pas encore monstrueux, mais ça passe, alors on continue. Même si quand t'es un peu stressé, c'est propice à rendre le lancer plus aléatoire. Mais au moins, j'y vais, quoi !" Il a bien raison. Car la dernière fois que Tillström avait senti qu'il fallait changer quelque chose dans le jeu de son protégé, il y a neuf ans, ce dernier avait atteint le dernier carré de l'US Open puis disputé le Masters, avant de se hisser à la 6e place mondiale, soit son meilleur classement en carrière. Il faut espérer que ce nouveau réajustement de Tillström l'emmènera aussi haut.
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