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Mauresmo réagit aux polémiques

Mauresmo réagit aux polémiques
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Alors que l’édition 2025 des Internationaux de France touche à son terme, la directrice du tournoi Amélie Mauresmo est revenu sur la quinzaine lors d’une conférence de presse, évoquant notamment les sujets qui fâchent tels la programmation ou l'arbitrage électronique.
C’est la figure imposée à la fin de Roland-Garros. Quelques heures avant la finale du simple messieurs entre Jannik Sinner et Carlos Alcaraz, la directrice du tournoi Amélie Mauresmo s’est présentée devant la presse pour faire le bilan de l’édition 2025 des Internationaux de France. Sans surprise, le sujet de l’absence de matchs féminins lors des sessions de soirée a été évoqué. L’ancienne numéro 1 mondiale a martelé que « la question centrale était la durée des matchs », avec le format en deux manches gagnantes qui s’avère problématique.

« Je pense qu'on ne serait pas en train d'avoir ces conversations si nous avions le même format de jeu pour les tableaux masculin et féminin, a-t-elle confié. C'est la durée, ou la possible durée, qui fait que c'est difficile pour nous en termes de programmation. » Malgré tout, ces matchs en nocturne « ont été un grand succès, avec des gradins pleins d'entrée et jusqu'à la fin des matchs ». S’il paraît difficile de programmer des sessions de soirée à deux matchs sur le Court Philippe-Chatrier, la possibilité d’en organiser une deuxième en profitant du toit installé sur le Court Suzanne-Lenglen sera évoquée dans les semaines à venir.

Des matchs en nocturne sur le Lenglen envisagés


« L'option des night sessions sur le Lenglen avait été plutôt écartée, en raison de la capacité d'accueil du stade, mais c'est une question qu'on se repose chaque année, a confié Amélie Mauresmo. On réfléchit à toutes les évolutions qu'on peut imaginer. Le flux dans le stade posait problème, est-ce qu'on peut envisager les choses autrement ? » Un autre souci confirmé au fil de la quinzaine a été la difficulté à remplir les travées des principaux courts à certains moments. Si l’idée de séparer les deux demi-finales du simple messieurs « a donné satisfaction », la patronne du tournoi a admis que « tout n'a pas été parfait » avec une réflexion en cours sur les solutions à trouver.

« Le remplissage n'est pas un thème simple, compte tenu du rythme de consommation des gens, qui a évolué, a tenté de justifier Amélie Mauresmo. Ils ne restent pas sept ou huit heures, ils choisissent, il y a d'autres choses à voir, à faire, à expérimenter, dans le stade. » Affirmant qu’il y a « beaucoup de choses à mettre dans la balance au moment des programmations », la directrice du tournoi concède qu’il « faut trouver l’équilibre ». Enfin, Roland-Garros est le dernier tournoi majeur à faire appel à des juges de ligne quand l’arbitrage électronique s’est démocratisé, au point d’être impératif sur le circuit ATP.

L’arbitrage électronique au cœur d’une réflexion


Si les Internationaux de France sont « un peu le dernier des Mohicans avec les juges de ligne », Amélie Mauresmo ne ferme la porte à rien. « On s'était posé la question l'an passé et on va recommencer, en recensant les plus et les moins, a ajouté Amélie Mauresmo. Qu'est-ce qui pourrait faire qu'il n'y ait plus de juges de ligne l'an prochain ? Là, je n'ai pas la réponse. » Mettant en avant des expériences « assez fluctuantes » lors des tournois précédents, la patronne du tournoi affirme avoir « vu des choses pas forcément très cohérentes en termes de fiabilité ». Ce qui impose une certaine réserve quant à une évolution pour les Internationaux de France dans un avenir proche.

Une quinzaine qui a vu Roland-Garros rendre hommage à Rafael Nadal. « C'était l'objectif de lui rendre hommage de façon juste et légitime, en respectant l'homme qu'il est, surtout au-delà du champion que nous connaissons tous », a reconnu Amélie Mauresmo, qui plaide pour que l’histoire entre l’Espagnol et le tournoi parisien se mue en « une forme de collaboration pérenne ». « Les discussions vont reprendre tout simplement pour que cette histoire commune qui existe depuis 20 ans perdure d'une façon ou d'une autre, a ajouté l’ancienne joueuse. On va trouver les façons de faire, mais je suis très confiante pour ça. »
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