Loïs Boisson au cœur d’un scandale ?
L’incroyable épopée de Loïs Boisson à Roland-Garros n’a pas suffi. Malgré sa présence dans le dernier carré, une première pour une wild-card, et ses victoires sur Jessica Pegula, troisième joueuse mondiale, et Mirra Andreeva, sixième joueuse au classement WTA, les organisateurs de Wimbledon ont en effet rétorqué sa demande d’invitation.
Le All Tennis England a en effet privilégié les joueuses du cru, sept des huit invitations revenant à des Anglaises, ainsi que Petra Kvitova, deux fois vainqueur du majeur londonien. Et Loïs Boisson en sera quitte pour devoir en passer à partir de mardi par les qualifications avec trois matches à gagner avant de pouvoir intégrer le tableau principal.
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La décision a suscité de vives réactions, des fans de la Française criant à l’injustice ou au vol sur les réseaux sociaux et certains n’hésitant pas à dénoncer une forme de scandale. Mais pour Julien Benneteau, ancien capitaine de l'équipe de France de Billie Jean King Cup, il n’en est rien.
"Les Anglais n’en ont rien à foutre de Loïs Boisson"
« Les Anglais n’en ont rien à foutre de Loïs Boisson. Ils font ce qu’ils veulent. Ils ne transgressent aucune règle, c’est pour ça que ça n’est pas injuste. Loïs Boisson n’a pas de chance : il y a beaucoup de jeunes joueuses anglaises qui poussent et ils ont privilégié ça », a-t-il confié au micro de RMC.
« Avant de donner des wild cards, les Anglais regardent aussi le passé que tu as sur gazon, a-t-il développé. Que ça soit à Wimbledon ou sur les tournois avant sur gazon. Loïs Boisson n’a jamais joué sur gazon, donc pour eux, quand on dit que c’est la nouvelle crack du tennis mondial, qu’elle a fait une demi-finale… Pour Wimbledon, ce n’est rien pour l’instant. Et ce n’est pas péjoratif. »
Et Nicolas Escudé, s’il s’est dit « déçu », est sur la même ligne. « Ce n'est pas illogique. Je ne sais pas si nous, à Roland-Garros, on aurait donné une wild-card à une joueuse anglaise qui aurait fait un très bon résultat juste avant », a-t-il observé au micro d’Eurosport.
