logo Sports.fr

Jannik Sinner dans le flou

Jannik Sinner dans le flou
Publié le
Après avoir récemment annoncé les départs de Marco Panichi et Ulises Badio, Jannik Sinner a maladroitement expliqué les raisons derrière un tel changement dans son entourage le plus proche.
Jannik Sinner aborde Wimbledon sous le signe du changement. En effet, le numéro 1 mondial a récemment annoncé sa décision de se séparer de deux membres de son encadrement proche, Marco Panichi et Ulises Badio. Présent en conférence de presse ce dimanche avant son entrée en lice dans le Grand Chelem londonien face à son compatriote Luca Nardi, le Transalpin a assuré qu’il « n’y a rien eu de fou » et avoir mis en application « une décision prise depuis longtemps » après son élimination précoce sur le gazon de Halle.

« Depuis neuf mois, on a fait du bon boulot ensemble. La finale de Roland-Garros a été un formidable accomplissement, a déclaré Jannik Sinner. Je le répète, ce sont des choses qui peuvent arriver. Parfois, le joueur ressent les choses différemment. Mais cela ne m’affecte pas. »

Affirmant être « prêt à rentrer sur le court », le natif de San Candido compte sur son équipe pour « donner le maximum » à l’occasion de Wimbledon. S’il a admis avoir « toujours passé de bons moments » et avoir « accompli de belles choses » lors de sa collaboration avec le préparateur physique italien et le physiothérapeute argentin, Jannik Sinner a affirmé vouloir « faire quelque chose de différent ».

Sinner: « Il ne s’est rien passé de sensationnel »


« Je suis maintenant curieux de savoir ce qui se passera à Londres dans les deux prochaines semaines, a ajouté le numéro 1 mondial. Il n’y a pas de raison particulière et je peux vous assurer qu’il ne s’est rien passé de sensationnel. » Une conférence de presse durant laquelle l’association avec Emma Navarro lors du tournoi de double mixte de l’US Open a également été évoquée, que le Transalpin qualifie volontiers d’« assez inattendue » avec une joueuse dont il n’est pas proche. « Pour être honnête, je l’ai rencontrée pour la première fois vendredi, a-t-il affirmé face à la presse. Jusqu’alors, on n’avait jamais échangé. »

Il a également confié avoir la sensation que cette association devait se faire car « des paires étaient déjà formées déjà ». « J’ai déjà dit à Emma Navarro de ne pas trop être énervée par mes fantastiques volées, a lancé Jannik Sinner dans un sourire. En double, j’ai un peu de mal. » Avant de songer à ce tournoi bien différent des habitudes, l’Italien compte bien aller chercher un premier titre à Wimbledon, lui qui n’a jamais fait mieux qu’une demi-finale en quatre participations.
Publicité

Accessibilité : partiellement conforme