Gauff, les aveux stupéfiants

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Coco Gauff a remporté les Internationaux de France samedi dernier. Au prix d’un scénario difficile à vivre pour ses proches.
Coco Gauff a su conquérir la terre ocre de Roland-Garros, samedi dernier, en dominant en finale la Biélorusse Aryna Sabalenka (6-7, 6-2, 6-4), après 2h40 de combat acharné. La jeune Américaine de 21 ans a ainsi remporté son deuxième titre du Grand Chelem après son triomphe à l’US Open 2023. Pour le plus grand bonheur de ses parents.
Si sa mère a assisté au triomphe de sa fille avec autant de sérénité que possible, son père lui avait choisi de s’exiler sur le parking de Roland-Garros, restant dans sa voiture à écouter du gospel pour suivre la rencontre sans commentaire sur l’écran de sa tablette numérique. « Je devais regarder le match depuis la salle de repos mais elle était occupée par le groupe de musique pour le spectacle juste avant la finale donc j'ai dû aller me garer sur le parking… »
https://x.com/sports_fr/status/1933100836474785873
Pourquoi un tel isolement ? Parce que l’intéressé se sait instable émotionnellement quand sa petite est sur le court. « Quand je regarde dans le box, je veux de la positivité et je le vois faire des grands gestes comme ça [la tête dans la main] ou comme ça [à se taper sur la cuisse], dixit Coco Gauff à TNT Sports. A Wimbledon, en 2023, j'ai perdu au premier tour et je lui ai dit: "Ok papa, nous sommes tous les deux d'accord pour que tu ne t'assoies plus dans le box. Parce que je n'arrive pas à gérer tes réactions. »
Depuis, dans les grands rendez-vous, Corey Gauff (le prénom de sa fille, Cori, se prononce comme le sien en anglais, d’où le surnom de Coco aujourd’hui adopté par la principale intéressée) s’astreint à suivre cette règle. Le week-end dernier encore. « Je me suis levé au moment de la première balle de match, j'ai commencé à marcher vers le box et elle a perdu le point. Quand elle a perdu le suivant et concédé une balle de break, je suis retourné à ma place. Je me suis dit: "Je ne bouge plus tant que ce n'est pas fini" », souffle-t-il.
Et pas question d’y déroger de sitôt. « Je pense que je dois encore mûrir pour y parvenir », avoue-t-il à Tennis Channel, tout en savourant le chemin parcouru par sa fille avec ce succès aux Internationaux de France. « Cette fois, c'était la confirmation qu'elle travaille bien quotidiennement et qu'elle a la bonne attitude. Je pense que ses meilleures années sont devant elle. »
Coco Gauff a su conquérir la terre ocre de Roland-Garros, samedi dernier, en dominant en finale la Biélorusse Aryna Sabalenka (6-7, 6-2, 6-4), après 2h40 de combat acharné. La jeune Américaine de 21 ans a ainsi remporté son deuxième titre du Grand Chelem après son triomphe à l’US Open 2023. Pour le plus grand bonheur de ses parents.
Si sa mère a assisté au triomphe de sa fille avec autant de sérénité que possible, son père lui avait choisi de s’exiler sur le parking de Roland-Garros, restant dans sa voiture à écouter du gospel pour suivre la rencontre sans commentaire sur l’écran de sa tablette numérique. « Je devais regarder le match depuis la salle de repos mais elle était occupée par le groupe de musique pour le spectacle juste avant la finale donc j'ai dû aller me garer sur le parking… »
https://x.com/sports_fr/status/1933100836474785873
Pourquoi un tel isolement ? Parce que l’intéressé se sait instable émotionnellement quand sa petite est sur le court. « Quand je regarde dans le box, je veux de la positivité et je le vois faire des grands gestes comme ça [la tête dans la main] ou comme ça [à se taper sur la cuisse], dixit Coco Gauff à TNT Sports. A Wimbledon, en 2023, j'ai perdu au premier tour et je lui ai dit: "Ok papa, nous sommes tous les deux d'accord pour que tu ne t'assoies plus dans le box. Parce que je n'arrive pas à gérer tes réactions. »
« Je dois encore mûrir », souffle Corey Gauff
Depuis, dans les grands rendez-vous, Corey Gauff (le prénom de sa fille, Cori, se prononce comme le sien en anglais, d’où le surnom de Coco aujourd’hui adopté par la principale intéressée) s’astreint à suivre cette règle. Le week-end dernier encore. « Je me suis levé au moment de la première balle de match, j'ai commencé à marcher vers le box et elle a perdu le point. Quand elle a perdu le suivant et concédé une balle de break, je suis retourné à ma place. Je me suis dit: "Je ne bouge plus tant que ce n'est pas fini" », souffle-t-il.
Et pas question d’y déroger de sitôt. « Je pense que je dois encore mûrir pour y parvenir », avoue-t-il à Tennis Channel, tout en savourant le chemin parcouru par sa fille avec ce succès aux Internationaux de France. « Cette fois, c'était la confirmation qu'elle travaille bien quotidiennement et qu'elle a la bonne attitude. Je pense que ses meilleures années sont devant elle. »
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