Droguet, héros du jour !

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Titouan Droguet, l'un des nombreux Français en lice ce mardi lors de la 2e journée des qualifications, a créé la sensation du jour en éliminant Borna Coric, ex-numéro 12 mondial et tête de série numéro 1 de cette phase qualificative. Le jeune Francilien de 23 ans, 232e au classement, s'est imposé en trois sets (5-7, 7-6, 6-2) face au 83e mondial, qui avait pourtant obtenu deux balles de match dans le jeu décisif du deuxième set.
Les supporters français donnent décidément des ailes à nos joueurs et joueuses lors de ces premiers jours de qualifications qui n'ont pas tardé pour enflammer le stade Roland-Garros, déjà plein à craquer et plus bouillant encore que lors d'une dernière édition qui avait pourtant déjà atteint des sommets dans ce domaine. Lundi, Carole Monnet avait profité du soutien incandescent du court 14 pour faire chuter Petra Martic.
Mardi, c'est dans un Suzanne-Lenglen (où il n'avait encore jamais joué : "j'ai eu un peu de mal à m'habituer", reconnaît-il) lui aussi en feu que Titouan Droguet (23 ans) a signé un autre exploit, plus grand encore en s'offrant Borna Coric, compatriote de Martic mais tête de série numéro 1, lui, du tableau masculin. Comme Monnet la veille, Droguet a dû batailler face à l'ancien numéro 12 mondial. Le natif de Villeneuve-Saint-Georges (Val de Marne) s'est même retrouvé au bord du précipice avant d'inverser complètement la situation et de faire mordre la poussière en trois sets (5-7, 7-6, 6-2) au 83e au classement. cela s'est joué à un point, que le quart de finaliste de l'US Open 2020 et vainqueur de la Coupe Davis deux ans plus tôt avec son pays n'est jamais parvenu à marquer malgré deux opportunités de conclure la rencontre dans le jeu décisif de la deuxième manche après avoir remporté la première.
Après avoir écarté ces deux balles de match, le récent finaliste du tournoi Challenger de Tunis, qui avait pourtant semblé un temps au bord de la rupture, au niveau du score mais aussi physiquement, a comme retrouvé un second souffle.
Dans le dernier set, survolé par le jeune Francilien qui n'a disputé que l'US Open pour le moment dans sa carrière, il n'y a pas eu photo. "C'est un moment incroyable pour moi", savourait après sa victoire le héros du jour, presque surpris lui aussi d'avoir terminé la rencontre sur un tel rythme. "Je sentais que j'étais de mieux en mieux au fil du match bizarrement. Au troisième, j'avais l'impression d'avoir de nouvelles jambes." Le public, et en particulier cette fameuse Tribune Bleue qui se déplace de court en court pour supporter les Tricolores, n'y est évidemment pas étranger.
"C'est vraiment grâce aux gens qui m'ont poussé jusqu'au bout et à tout mon clan qui m'a encouragé tout le match (...) Le stade s'est rempli au fur et à mesure du match et ça m'a poussé dans mes retranchements. Physiquement, ça a été une grosse bataille et vous m'avez donné la force d'aller chercher dans le deuxième, car je commençais à avoir mal partout." Droguet sait déjà qu'il ne pourra pas bénéficier des mêmes encouragements au prochain match. Et pour cause : c'est à Arthur Gea, autre Français, que sera opposé le tombeur de Coric.
Les supporters français donnent décidément des ailes à nos joueurs et joueuses lors de ces premiers jours de qualifications qui n'ont pas tardé pour enflammer le stade Roland-Garros, déjà plein à craquer et plus bouillant encore que lors d'une dernière édition qui avait pourtant déjà atteint des sommets dans ce domaine. Lundi, Carole Monnet avait profité du soutien incandescent du court 14 pour faire chuter Petra Martic.
Mardi, c'est dans un Suzanne-Lenglen (où il n'avait encore jamais joué : "j'ai eu un peu de mal à m'habituer", reconnaît-il) lui aussi en feu que Titouan Droguet (23 ans) a signé un autre exploit, plus grand encore en s'offrant Borna Coric, compatriote de Martic mais tête de série numéro 1, lui, du tableau masculin. Comme Monnet la veille, Droguet a dû batailler face à l'ancien numéro 12 mondial. Le natif de Villeneuve-Saint-Georges (Val de Marne) s'est même retrouvé au bord du précipice avant d'inverser complètement la situation et de faire mordre la poussière en trois sets (5-7, 7-6, 6-2) au 83e au classement. cela s'est joué à un point, que le quart de finaliste de l'US Open 2020 et vainqueur de la Coupe Davis deux ans plus tôt avec son pays n'est jamais parvenu à marquer malgré deux opportunités de conclure la rencontre dans le jeu décisif de la deuxième manche après avoir remporté la première.
Après avoir écarté ces deux balles de match, le récent finaliste du tournoi Challenger de Tunis, qui avait pourtant semblé un temps au bord de la rupture, au niveau du score mais aussi physiquement, a comme retrouvé un second souffle.
Contre un autre Français au deuxième tour
Dans le dernier set, survolé par le jeune Francilien qui n'a disputé que l'US Open pour le moment dans sa carrière, il n'y a pas eu photo. "C'est un moment incroyable pour moi", savourait après sa victoire le héros du jour, presque surpris lui aussi d'avoir terminé la rencontre sur un tel rythme. "Je sentais que j'étais de mieux en mieux au fil du match bizarrement. Au troisième, j'avais l'impression d'avoir de nouvelles jambes." Le public, et en particulier cette fameuse Tribune Bleue qui se déplace de court en court pour supporter les Tricolores, n'y est évidemment pas étranger.
"C'est vraiment grâce aux gens qui m'ont poussé jusqu'au bout et à tout mon clan qui m'a encouragé tout le match (...) Le stade s'est rempli au fur et à mesure du match et ça m'a poussé dans mes retranchements. Physiquement, ça a été une grosse bataille et vous m'avez donné la force d'aller chercher dans le deuxième, car je commençais à avoir mal partout." Droguet sait déjà qu'il ne pourra pas bénéficier des mêmes encouragements au prochain match. Et pour cause : c'est à Arthur Gea, autre Français, que sera opposé le tombeur de Coric.
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