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Djokovic lutte pour une meilleure éducation et alimentation

Djokovic lutte pour une meilleure éducation et alimentation
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Dans une longue interview au magazine américain "Business traveler", Novak Djokovic a évoqué deux des principaux combats qui l'ont occupé durant sa carrière, pour une meilleure alimentation et une meilleure éducation.
Considéré comme l'un des meilleurs tennismen de tous les temps, avec ses 24 titres du Grand Chelem remportés (entres autres), Novak Djokovic a profité de sa notoriété, tout au long de sa carrière, pour tenter d'améliorer le quotidien des autres, en Serbie et ailleurs. Cela est notamment passé par sa Fondation, créée en 2007 pour venir en aide aux enfants. L'éducation est un sujet très important pour le Serbe de bientôt 38 ans, qui s'est confié à ce sujet dans le magazine américain "Business Traveler".

"En 2011, l'UNICEF nous a fourni des informations très révélatrices, mais aussi très inquiétantes : à l'époque, plus de la moitié des enfants serbes ne fréquentaient aucun établissement scolaire. Nous nous sommes donc interrogés sur les raisons de ce problème. Ce n'est pas seulement économique, c'est aussi culturel. Depuis, nous avons inscrit plus de 50 000 enfants à nos programmes. Nous avons rénové, reconstruit ou construit de toutes pièces plus de 50 jardins d'enfants », se réjouit "Nole".

Djokovic : "L'un de mes plus grands vœux est de voir plus de gens en bonne santé"


L'alimentation est l'un des autres chevaux de bataille du champion olympique 2024, qui n'a jamais caché que sa carrière a véritablement décollé en 2010 lorsqu'il a adopté un régime sans gluten et majoritairement végétal. Le mois dernier, Novak Djokovic a lancé aux Etats-Unis et en Europe la marque de compléments alimentaires Sila.

« À cause de mon opération l’année dernière et d’autres problèmes de santé rencontrés par des membres de ma famille proche ces cinq ou six derniers mois, j’ai passé du temps dans différents hôpitaux, en France et à l’étranger, raconte-t-il. J’étais très intrigué et curieux de savoir ce qu’ils mangent et boivent. Comment les médecins et les infirmières parviennent-ils à rester alertes et en bonne santé ? J’ai été un peu déçu, car la plupart d’entre eux consomment de la restauration rapide ou des boissons gazeuses contenant beaucoup de produits chimiques. Cela m’a d’autant plus motivé pour ce projet Sila. (...) L'un de mes plus grands vœux est de voir plus de gens en bonne santé et moins de malades. J'adorerais y parvenir. Évidemment, cela ne se fera pas du jour au lendemain, mais je pense que se concentrer davantage sur la prévention et le lien avec la nature est un succès à long terme. Nous devons trouver un équilibre entre médecine conventionnelle et médecine alternative. Toutes deux sont extrêmement importantes, mais avec notre rythme de vie effréné, nous avons tendance à oublier les choses essentielles à notre bon fonctionnement. »
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