Djokovic a (encore) rendez-vous avec Sinner
Novak Djokovic et Jannik Sinner ne se quittent plus. Et une semaine après un Masters turinois qui avait d’abord vu l’Italien faire chuter le numéro 1 mondial, pourtant invaincu depuis sa défaite en finale de Wimbledon face à Carlos Alcaraz, puis l’homme aux 24 sacres en Grand Chelem prendre immédiatement sa revanche, quelques jours plus tard, en ne laissant aucune chance en finale à son unique vainqueur de la phase de poules pour décrocher à l’arrivée son 7eme titre dans le Tournoi des Maîtres sur les terres de Sinner, les deux hommes ont de nouveau rendez-vous. Cette fois, il est question de la Coupe Davis et il s’agira samedi pour le numéro 1 serbe comme pour le leader de l’équipe d’en face d’envoyer leur pays en finale de ce Final 8 débuté mardi à Malaga.
Après que Miomir Kecmanovic a permis aux Serbes de prendre l’avantage, en s’imposant dans le premier simple de ce quart de finale entre la Serbie et la Grande-Bretagne aux dépens de Jack Draper, Djokovic a terminé le travail et offert le point de la qualification en demi-finales à la Serbie. Opposé à Cameron Norrie, le « Djoker », sur sa lancée de Paris (7eme titre là aussi en carrière) et Turin a surclassé sans trembler (6-4, 6-4) le numéro 18 mondial.
Djokovic se rapproche de son objectif
Tout de suite un ton au-dessus de son adversaire du jour, le patron du circuit d’ores et déjà certain de terminer l’année au sommet de la hiérarchie pour la huitième année depuis ses débuts a dominé le premier set (6-4). Il a enlevé la deuxième manche sur le même score, même si, là encore, Norrie a tout donné pour retarder une échéance qu’il savait programmée.
Particulièrement impressionnant sur ses jeux de service, le « GOAT » a déroulé une fois encore et il poursuit sa mission à Malaga. Elle est très simple : le meilleur joueur de tous les temps souhaite remporter ce week-end sa deuxième Coupe Davis, treize ans après avoir soulevé le Saladier d’Argent pour l’unique fois de sa carrière (en 2010 face à l’équipe de France en finale). Les Italiens et Jannik Sinner, contraints à l’exploit une nouvelle fois, sont prévenus.
