Cinq choses à savoir sur... Jakub Mensik

Publié le , mis à jour le
Âgé de seulement 19 ans, Jakub Mensik a créé la sensation dimanche à Miami en s'offrant aux dépens de son idole de toujours Novak Djokovic, six fois vainqueur du tournoi, son tout premier titre sur le circuit. Le prodige tchèque reste néanmoins un inconnu pour beaucoup de passionnés de tennis. Cinq choses à savoir pour mieux découvrir la nouvelle perle du circuit ATP.
Après son triomphe, Jakub Mensik ne s'en est pas caché : « Je le regardais jouer quand j'étais plus petit, c'est grâce à Novak que j'ai commencé le tennis, alors le battre en finale d'un tournoi... Cela rend les choses encore plus belles. Fan du champion serbe depuis son plus jeune âge, la pépite tchèque présente également la particularité de s'être un temps associé à une société d’analyse vidéo ayant déjà travaillé elle-même avec le "Djoker". Celui-ci avait d'ailleurs invité celui qui allait devenir son futur bourreau à taper la balle avec lui lors de plusieurs entraînements à Belgrade.
Avant de faire son entrée en lice contre l’espagnol Robero Bautista-Agut, le futur vainqueur s'apprêtait à... déclarer forfait ! "Deux jours avant mon premier match, j’ai commencé à sentir une grosse inflammation au genou, je pouvais à peine marcher. Rien ne me soulageait donc je me disais que j’allais devoir déclarer forfait. J’ai pris les papiers mais le juge arbitre déjeunait. Je suis allé chez le physio et il a traité mon genou pendant une trentaine de minutes et ça a commencé à me soulager. Je ne sais pas comment mais j’ai réussi à gagner mon premier match (en trois sets, 6-4, 3-6, 6-1) et ensuite j’ai eu un jour off, ce qui a bien aidé mon genou". La suite, on la connaît.
Battu par l'Américain Bruno Kuzuhara en trois manches (7-6,6-7,7-5) en finale de l'Open d'Australie juniors en 2022 alors qu'il n'avait que 16 ans, Mensik, épuisé par le rude combat, avait terminé le match... dans un fauteuil roulant. Aujourd’hui, le vaincu de l'époque occupe la 24eme place mondiale tandis que son vainqueur ce jour-là apparaît, lui, en 500e position.
Même si Mensik s'est fait un nom dimanche soir, il avait déjà marqué les esprits en 2023, lorsqu'à 16 ans, il était devenu le plus jeune joueur à disputer un troisième tour en grand Chelem, à l'US Open. Le Tchèque avait également été le premier joueur de la génération 2005 à disputer une finale sur le circuit principal, à Prague il y a deux ans. L’année dernière, le héros de la quinzaine floridienne avait confirmé sa montée en puissance en atteignant les quarts de finale au Masters 1000 de Shanghai (défaite contre Djokovic) puis deux semaines plus tard à Vienne (ATP 500, battu par De Minaur). Il est aujourd'hui le cinquième plus jeune vainqueur d’un Masters 1000 derrière Michael Chang, Rafael Nadal, Carlos Alcaraz et Holger Rune.
Cerise sur le gâteau : après son premier titre en Masters 1000, ce dimanche à Miami, son idole de toujours Novak Djokovic lui a rendu hommage au micro lors de la cérémonie protocolaire. "Je ne suis jamais content de perdre, mais il fait partie des joueurs contre lesquels ça me dérange le moins (...) Je l’avais vu jouer lorsqu’il avait 15 ou 16 ans, puis on avait partagé trois blocks d’entraînement ensemble. Je l’avais invité à mon club à Belgrade et avait pu voir déjà qu’il deviendrait l’un des meilleurs du monde." Voilà qui fait presque office de deuxième trophée.
Le "Djoker" comme idole de toujours
Après son triomphe, Jakub Mensik ne s'en est pas caché : « Je le regardais jouer quand j'étais plus petit, c'est grâce à Novak que j'ai commencé le tennis, alors le battre en finale d'un tournoi... Cela rend les choses encore plus belles. Fan du champion serbe depuis son plus jeune âge, la pépite tchèque présente également la particularité de s'être un temps associé à une société d’analyse vidéo ayant déjà travaillé elle-même avec le "Djoker". Celui-ci avait d'ailleurs invité celui qui allait devenir son futur bourreau à taper la balle avec lui lors de plusieurs entraînements à Belgrade.
Sur le point de déclarer forfait pour le tournoi !
Avant de faire son entrée en lice contre l’espagnol Robero Bautista-Agut, le futur vainqueur s'apprêtait à... déclarer forfait ! "Deux jours avant mon premier match, j’ai commencé à sentir une grosse inflammation au genou, je pouvais à peine marcher. Rien ne me soulageait donc je me disais que j’allais devoir déclarer forfait. J’ai pris les papiers mais le juge arbitre déjeunait. Je suis allé chez le physio et il a traité mon genou pendant une trentaine de minutes et ça a commencé à me soulager. Je ne sais pas comment mais j’ai réussi à gagner mon premier match (en trois sets, 6-4, 3-6, 6-1) et ensuite j’ai eu un jour off, ce qui a bien aidé mon genou". La suite, on la connaît.
Evacué en fauteuil roulant...
Battu par l'Américain Bruno Kuzuhara en trois manches (7-6,6-7,7-5) en finale de l'Open d'Australie juniors en 2022 alors qu'il n'avait que 16 ans, Mensik, épuisé par le rude combat, avait terminé le match... dans un fauteuil roulant. Aujourd’hui, le vaincu de l'époque occupe la 24eme place mondiale tandis que son vainqueur ce jour-là apparaît, lui, en 500e position.
Des records en pagaille...
Même si Mensik s'est fait un nom dimanche soir, il avait déjà marqué les esprits en 2023, lorsqu'à 16 ans, il était devenu le plus jeune joueur à disputer un troisième tour en grand Chelem, à l'US Open. Le Tchèque avait également été le premier joueur de la génération 2005 à disputer une finale sur le circuit principal, à Prague il y a deux ans. L’année dernière, le héros de la quinzaine floridienne avait confirmé sa montée en puissance en atteignant les quarts de finale au Masters 1000 de Shanghai (défaite contre Djokovic) puis deux semaines plus tard à Vienne (ATP 500, battu par De Minaur). Il est aujourd'hui le cinquième plus jeune vainqueur d’un Masters 1000 derrière Michael Chang, Rafael Nadal, Carlos Alcaraz et Holger Rune.
L’hommage de son idole
Cerise sur le gâteau : après son premier titre en Masters 1000, ce dimanche à Miami, son idole de toujours Novak Djokovic lui a rendu hommage au micro lors de la cérémonie protocolaire. "Je ne suis jamais content de perdre, mais il fait partie des joueurs contre lesquels ça me dérange le moins (...) Je l’avais vu jouer lorsqu’il avait 15 ou 16 ans, puis on avait partagé trois blocks d’entraînement ensemble. Je l’avais invité à mon club à Belgrade et avait pu voir déjà qu’il deviendrait l’un des meilleurs du monde." Voilà qui fait presque office de deuxième trophée.
Publicité